Des retrouvailles sous le signe de la haine

Sujet: Des retrouvailles sous le signe de la haine Jeu 26 Oct 2023 - 22:56

Tu n'allais pas bien, cela pouvait ce voir sur ton visage, tu étais pâle et surtout tu étais triste. Doucement tu marchais dans le couloir, tu avais la tête baissée. Tes pensées étaient perdues dans cette grossesse non désirée, cette grossesse qui doucement te bouffait la vie et faisait de toi un fantôme. Depuis quelques jours, tu refusais de t'entraîner avec les pompom girls, ton ventre doucement c'était arrondi, tu ne pouvais donc pas te mettre en petite t-shirt et short. Tes journée était donc beaucoup plus longue qu'avant Ton prochain cour était un cours de mathématique, la matière que tu ne supportais, tu décidas donc de sécher pour te rendre sur le toit de l'université. Posant ton sac tu t'allongea doucement pour regarder le ciel. Un bruit te fis te redresser et tu vis doucement la porte s'ouvrir pour voir apparaître celui que tu fuyais depuis maintenant quelques temps " C'est une blague". Tu te redressas et attrapas ton sac de cours, tout en lui lançant un regard noir " T'es potes sont derrière toi pour se moquer de moi ? Ou tu es venu tout seul pour ensuite leurs raconter?" . Tu sentis ta gorge se nouer, tu faisais la fière devant lui et pourtant tu n'avais qu'une vneide pleurer.

@Johnny Blackstone

Sujet: Re: Des retrouvailles sous le signe de la haine Dim 29 Oct 2023 - 16:35

Si j’avais su que ce pari débile se terminait de cette façon, je ne l’aurais jamais fait. Mais en même temps, si je ne l’avais pas fait, je n’aurais pas rencontré phoebe … Bordel, c’était une torture cette situation, je m’en veux tellement de l’avoir fait souffrir. Je sais qu’elle m’en veut, et je ne la blâme pas, je mérite toute sa rancœur.

Aujourd’hui elle avait mathématique, pourquoi je le sais ?? Parce que j’ai un cour dans la salle d’à côté, et d’habitude je la regarde, de loin, en espérant qu’elle me regarde aussi, mais que personne d’autres ne nous voit. C’était des moments comme ça qui me faisait comprendre combien j’étais nulle, et que je ne la méritais pas.

Je la cherche du regard, mais je ne la vois pas, et c’est très étrange. Je vais interpeller une de ses copines, lui demander où elle est avant de me faire traité de gros lourds. Une autre fille me dit qu’elle était là tout à l’heure, et qu’elle ne l’a pas revue. Je soupire, et m’inquiète un peu. Pourquoi est ce qu’elle n’est pas présente pour son cours ?

La cloche sonne, et tout le monde rentre en cours, mais j’esquive, en essayant de ne pas me faire voir. Si Phoebe n’est pas ici, elle ne peut être qu’à un seul endroit, enfin, je crois ? Là où elle va quand elle à besoin de réfléchir, là où on c’était embrassé pour la première fois. Le toit, c’était son repaire, sa cachette plus si secrète.

Quand j’ouvre la porte, je ne suis pas surprise de voir ma jolie brune, par contre ça n’était pas réciproque. J’avance doucement, elle était allongée, si belle, avant de se lever d’un bond et de changer totalement d’expression sur son visage. J’aurai préféré qu’elle reste allongée, comme un ange si paisible.

- Hé … calme toi.

Je reste devant la porte, elle ne pourrait pas s’enfuir sans me passer dessus, et peut être que c’était la bonne occasion pour parler. Elle ne fait que me fuir, et jamais encore je n’ai pu lui dire combien j’étais désolé. Je la dévisage, je vois qu’elle est apeurée, et je la comprends, enfin à moitié. Je soupire, le cœur meurtri en la regardant.

- Phoebe, je ne vais pas te faire de mal, j’espère que tu le sais ?

Si je lui avais menti sur le début de notre histoire, jamais je n’avais simulé mes sentiments pour elle. J’essaie de l’amadoué en caressant son regard du mien, mais je sentais de l’électricité dans ses yeux. Je me contente alors de rester devant la porte, et d’essayer de calmer un peu le jeu.

- Tu n’es pas allez en maths ? Je me suis inquiété.

Sujet: Re: Des retrouvailles sous le signe de la haine Dim 29 Oct 2023 - 21:17

Tu n'avais pas envie de le voir pas maintenant. Cette discussion qui allait arriver, tu n'étais pas prête à l'avoir. Pourquoi il fallait que le destin soit aussi cruel avec toi ? Pourquoi il fallait qu'il se joue autant de toi ? Pourquoi ? N'importe qui aurait pu franchir cette porte mais ce fut lui et même si au fond de toi, ton coeur rata un battement tu ne montras rien. Il t'avait fait beaucoup trop souffrir, tu te souviens de son sourire quand il annonça que tu n'étais qu'un pari, qu'il avait gagné. Avant de partir en rigolant avec ses potes, te laissant seule sur ce parking avec seulement tes larmes pour pleurer. Putain tu le haïssais ! Enfin non tu te haïssais aussi pour avoir craquer sur lui, pour avoir cru en lui, plus que tu n'aurais du le faire. Il se foutait de toi en te disant de te calmer ? C'était pas possible autrement. Tu allais répondre quand sa phrase te fis exploser de rire, un rire nerveux, celui qui pouvait faire peur dans certaine situation " Tu m'as déjà fait tellement de mal John, comment je pourrais te croire?" Dis-tu en essayant de maîtriser ta voix, qui pouvait se briser à tout moment. Comment il oser dire cela ?

Tu n'avais qu'une envie fuir, pourtant tu l'affrontais du regard. bras croisés sous ta poitrine celle-ci se soulever rapidement, tellement tu respirais vite. Tu décrois tes bras pour passer une main dans tes cheveux avant de soupirer " Tu m'observes maintenant ? Je me sentais pas bien c'est tout ! Comment tu savais que j'étais là ?". Doucement tu reculas d'un pas, tu ne pouvais pas sortir et de toute manière tu n'avais pas la force de te battre avec lui. Tu passas une main sur ton visage pour éviter de pleurer, car oui le voir faisait remonter une tonne de sentiments et pas que des bons !

@Johnny Blackstone

Sujet: Re: Des retrouvailles sous le signe de la haine Sam 4 Nov 2023 - 7:50

Depuis combien de temps on ne s’était pas retrouvé seul, juste tous les deux ? Trop longtemps à mon gout, même si ce qui me manquait le plus c’était son sourire, sa façon qu’elle avait de me regarder, autrement que les autres. J’avais perdu cette Phoebe, et je le sais bien, c’est ma faute, je l’ai transformée à tout jamais.

- Je sais …

Je m’en rends compte maintenant, je lui ai fait du mal, je m’en suis fait aussi. Elle a l’air différente aujourd’hui, et pas seulement à cause de la façon dont tout s’est terminé. Je ne saurais pas dire quoi, mais quelque chose avait changé chez la brune. Elle me dévisage avec son regard accusateur, et moi j’y retrouve un simili de tendresse.

Bien sur que je l’observais, je faisais attention à elle, même si elle ne le voyait pas. Je m’approche, doucement, et viens essayer de prendre sa main qui avait pris la direction de son visage. Pas question de la forcée, et si elle reculait, je la laisserais faire. Mais pour l’instant, je voulais sentir ce contact, de ma peau contre la sienne, et d’une main, je viens subtiliser la sienne, contre sa joue presque en larme.

- Je t’observe … tous les jours. Tu crois que j’ai oublié cet endroit ? Que JE t’ai oublié ?

Je n’arrêtais pas de penser à elle, et c’était bien ça le problème. J’aimerais tant appuyer sur le bouton eject, et la sortir de ma tête, mais c’est totalement impossible. Elle ma totalement envouté avec ses grands yeux ténébreux. Je la dévisage, et accuse sa réaction, je reste calme, sans vouloir brusquer la jeune fille que j’avais déjà détruite une fois.

- Phoebe, je n’ai jamais voulu que ça se termine comme ça. J’ai cru que … qu’en te disant la vérité, j’arriverais à te demander pardon.

Sujet: Re: Des retrouvailles sous le signe de la haine Dim 5 Nov 2023 - 20:23

[quote="Phoebe Windsor-Shepherd"]

TTon coeur battais la chamade, il battait beaucoup trop vite dans ton petit corps. Tu avais cette impression qu'a tout moment il pouvait lâcher . Ou transpercer tes vêtements pour se retrouver au sol devant Johnny. Il savait vraiment ? Il savait combien tu avais pleurer pour lui ? combien de fois tu avais eu envie de sauter de ce toit ? Sentir sa main contre ton visage te fis sursauter, tu n'avais plus eu de contact avec lui depuis votre rupture douloureuse. Sa douceur était toujours la même et pourtant tu te reculas doucement, tu ne devais pas craquer. pas maintenant "Pourquoi , Pourquoi tu as fais cela ?" dis-tu les yeux moitiés clos, encore sous le charme de ce contact. Il te manquait tu ne pouvais le nier, et puis tu avais cet être qui grandissait en toi. Comment lui annoncer ? Tu étais totalement perdue doucement tu ouvris les yeux " Tu sais que tu fais un peu psychopathe quand tu dis que tu m'observes ?". Dis tu dans un petit sourire. Mon dieu tu avais fais un petit sourire, il avait au moins gagné ce signe de tendresse.

Tu fis un petit rire jaune "je t'ai tout donné, mon amour, mon corps, je t'ai même présenté Mary une de mes maman ! ". Tu hurlais presque, tu avais besoin que cela sorte "je t'ai aimé Johnny, j'ai même pas écoutée mes copines qui me disaient de te fuir, je me suis disputée avec ma meilleure amie pour toi!". Oui tu avais tout quitter pour lui , tu le regardais et t'approchas doucement de lui pour le regarder plus dans les yeux. Tu faisais tellement petite face à lui, tellement fragile "Je t'aimais plus que je m'aimais moi même". Tu étais prête à lui lâcher la bombe et pourtant tu n'arrivais pas à sortir les mots de ta bouche.

@Johnny Blackstone

Sujet: Re: Des retrouvailles sous le signe de la haine Lun 6 Nov 2023 - 15:55

La retrouver sur le toit, seule, sans ses amies, c’était la meilleure des décisions que j’avais prise. Personne ne pourrait nous juger ici, et j’espérais pouvoir parler à la brune, essayer de m’excuser, encore, et de lui faire comprendre combien j’étais désolé de lui avoir fait du mal.

Je ne pouvais pas remonter le temps, et pourtant, dieu sait que je le ferais si j’en avais le pouvoir. Approchant ma main de son visage, je l’avais effleuré quand Phoebe fit un mouvement de recul. Pourtant elle ne grimace pas, je crois même pouvoir dire que ce contact l’avait fait sourire.

- Il doit y en avoir tant d’autres qui t’observent en secret.

Si elle ne s’en rendait pas compte, les garçons étaient tous des psychopathes. Moi au moins je ne faisais pas semblant de le cacher. Elle est trop peu sure d’elle pour s’en apercevoir, mais son charme discret attire l’œil quand même de quelques garçons, peut être même de quelques filles. Je lui souris en affirmant la suite.

- Tu es belle tu sais.

Mes yeux sur elle se posent comme une caresse sur sa peau. Je la détaille, lui souris, et écoute ce qu’elle avait à me reprocher. J’entends ce qu’elle a sur le cœur, et perçois ce soulagement dans sa voix. Elle avait besoin de le dire, et surement que j’avais besoin de l’entendre aussi.

Je ne m’étais même pas imaginé qu’avec mes jeux débiles je l’avais isolée de ses amis. Si je l’observe elle, je n’avais même pas vu à quel point tout ça avait été dévastateur. Je baisse les yeux, honteux, et reste pensif, quelques secondes.

- J’étais pas au courant pour ta meilleure amie. C’est elle qui avait raison, tu aurais surement du l’écouter.

Il faut que j’aille lui parler, à son amie, je voudrais aussi m’excuser auprès d’elle. Mais en attendant, je voulais qu’on continue à crever l’abcès, on avance, non ? Elle s’approche de moi d’un seul coup, et me regarde avec ses yeux de chat. Je sens son cœur fébrile, et quand elle dit qu’elle m’aimait, je ne peux que m’approcher, et venir poser mes lèvres contre les siennes.

- Moi aussi … je t’aime

Sujet: Re: Des retrouvailles sous le signe de la haine Dim 12 Nov 2023 - 15:30

Tu savais que les garçons n'étaient pas les pros pour te faire sentir en sécurité , mais de là à imaginer qu'ils pouvaient t'observer en secret, te fis frissonner. Mon dieu le monde était donc rempli de psychopathe et Johnny pouvait peut être en faire partie. Tu fis un petit sourire quand même à sa réflexion, tu imaginais les hommes cachaient dans les buissons pour voir tes moindres faits et gestes. Tu senties tes joues devenir toutes rouges, merde il avait encore ce pouvoir sur toi! Tu baissas doucement les yeux vers le sol pour essayer de cacher ses joues qui devenaient de plus en plus rouge. Tu étais beaucoup trop sensible comme femme , tu essayais pourtant de cacher tout cela. Les hormones n'aidaient pas!

' Oui j'aurais du l'écouter, mais j'étais persuadée de pouvoir te faire changer". Tu poussas un soupir, oui tu aurais voulu le changer, le faire devenir quelqu'un de bien. Quelqu'un qui ne se faisait pas avoir par ses amis. Le baisse tu ne l'attendais pas, tu frissonnas doucement. Puis tu le poussas quand celui-ci pris fin. Merde , tu n'avais pas prévu cela. Maintenant lui avouer que tu allais être maman était compliqué. Tu croisas doucement les bras devant toi ' C'est aussi pour un pari? Ou tu m'as embrassé car tu le voulais vraiment ?". Tu passas une main sur ton visage "Je dois te parler de quelque chose de très important". Mon dieu fallait que tu trouves maintenant les mots. Tu te reculas doucement pour laisser une place entre toi et lui, pourquoi c'était plus dur lui que tes mamans ? TU n'avais pas vraiment imaginé cela pour ta vie, vraiment pas, pas devenir maman à même pas 20 ans

Sujet: Re: Des retrouvailles sous le signe de la haine Sam 18 Nov 2023 - 9:28

Quels meilleurs conseils que ceux de son amie elle aurait pu retenir ? Aujourd’hui, moi aussi je mettrais Phoebe en garde contre moi, contre n’importe quel footballeur. Et pourtant, aujourd’hui plus que jamais, je me sentais différent, et je voulais tout sauf lui faire de mal. En vrai, jamais je n’ai voulu la blesser … mais j’ai été assez bête pour croire que ce que je ferais n’aurait pas de conséquence.

Elle était si proche, et mon cœur s’emballait quand mes lèvres venaient se poser sur les siennes. C’était instinctif, j’avais terriblement envie de ce baiser, de gouter à ces lèvres qui m’avaient manquées. J’étais content qu’elle ne me repousse pas avant qu’on termine notre échange, et essaie de reprendre mes esprits après quelques secondes de trouble.

- Personne n’est là pour nous voir. Et il n’y a pas de preuve … c’était … gratuit ?

Je lui souris, elle n’avait pas l’air d’avoir détesté ça en tout cas. Si les autres justement nous avaient vu, qu’est-ce que je dirais ? Je ne sais pas si j’étais prêt à assumer, à dire à tout le monde que j’avais le béguin pour la brune gothique un peu bizarre. Mais je ne voulais pas y penser, je voulais qu’on ferme la porte de ce toit, et qu’on reste tout les deux à vivre là-haut, sans jamais redescendre.

- Tu m’as déjà changé

Même si ça n’est pas le changement auquel elle aspirait, je n’étais pas le même que quand on c’était rencontré. Quand j’ai fait ce pari, j’étais tellement dur de moi, tellement sur de gagner, et sur que ça serait drôle. Aujourd’hui, je suis là, devant elle, et je me sentais comme tétanisé, je n’étais plus sur de rien si ce n’est qu’elle me rends tout mou.

J’étais prêt à lui parler de ce que je ressentais quand Phoebe m’annonce d’un air un peu grave qu’il fallait qu’on parle. Si c’était pour me dire qu’elle ne voulait plus jamais me voir, elle me l’avait déjà fait comprendre. Mais son regard se trouble, et je pouvais percevoir un air sérieux, plus sérieux encore que ce dédain qu’elle avait pour moi.

- Phoebe ?

En faisant un pas en avant, je vois qu’elle recule, et je ne voulais pas la faire avancer jusqu’e vers le vide du toit. Je me contente de la dévisager, restant à ma place, le cœur et le regard ouvert. Je voulais qu’elle comprenne qu’elle pouvait, que j’aimerais même, s’avancer vers moi et fondre dans mes bras si elle avait besoin d’un câlin.

Tu n'aurais jamais du l'embrasser, en l'espace de quelques seconde tu t'étais montrée faible. Une faiblesse que tu ne connaissais pas. Tu t'étais reculée presque d'un coup; pour lui faire comprendre que tu n'aurais pas du faire ce geste. Pourtant tu donnerais tout pour regoûter à ses lèvres. passant une main dans tes cheveux noirs, qui au passage seraient d'une autre couleur d'ici quelques jours, tu le regardas dans les yeux "Quand tu m'as dis je t'aime pour la première fois personne n'était là non plus, pourtant ce n'était pas du tout gratuit". Tu devais passer à autre chose, pourtant tu n'y arrivais pas, tu voulais lui faire comprendre comment tu avais mal, comment il avait brisé toute confiance en toi. Tu poussas un long soupir tout en le regardant "J'espère que je t'ai changé, je veux plus jamais que tu fasse souffrir quelqu'un, si seulement tu avais changé au départ de notre rencontre". Tu baissas la tête en disant cela, oui si seulement il avait était un autre homme, tu serais peut êtr eencore avec lui en ce moment même. Tu serais heureuse et lui aussi. Pourtant c'était tout le contraire.

Tu reculas d'un pas quand il avança d'un pas, comment lui annoncer ? Tu jouas avec tes mains avant de relever la tête vers lui et de prendre une grande inspiration "après cette nuit, ce foutu pari, je me sentais pas bien, je veux dire psychiquement". Tu pris une nouvelle grande inspiration "j'ai fais un test de grossesse, il était positif". Tes yeux se relevèrent pour le regarder, tu avais les larmes aux yeux, comment c'était possible, tu étais heureuse et pourtant tu étais beaucoup trop jeune "C'était dans le pari aussi ?". Oui tu pouvais te montrer très violente, quand tu le voulais et la c'était le cas. C'était la deuxième personne au courant, et tu étais presque soulagée. Tu le regardas pour essayer de voir l'émotion qui allait le traverser.

Les yeux de ma jolie brune ne trompent pas. Je peux y lire cette déception dans son regard, mais aussi cette lueur faible, mais toujours présente quand je lui dis que je l’aime. Au fond d’elle-même, Phoebe doit bien se rendre compte que je n’étais pas le même, plus celui qu’elle avait rencontré.

Elle a connu le Johnny superstar, celui que tout le monde aime, le Johnny sur de lui, vantard, celui que j’ai utilisé pour la mettre dans mon lit. Mais les mots à la phonétique semblable n’avaient pas le même sens prononcé dans ce contexte.

- Mais aujourd’hui … je le pense.

C’était aussi dur à prononcer qu’à entendre. Elle a bien compris que je m’étais moqué d’elle, et pourtant aujourd’hui je ne veux pas faire semblant, et je n’avais plus rien à perdre. J’étais plus vulnérable que jamais, plus fragile et nu que ce garçon qu’elle a connu sans vêtement.

- Ça n’a jamais été mon intention, de te faire souffrir.

La vérité c’est qu’à aucun instant je n’avais pensé à ce qu’elle pouvait ressentir. Je n’avais pas réalisé que je la détruirais, à tous les niveaux. Je baisse un peu les yeux, honteux, et reste proche, écoutant ce qu’elle avait sur le cœur. J’avais mérité ses reproches, et je n’irais pas lui faire croire que j’étais innocent.

- Rien de tout ça n’était prévu, et même si tu ne t’en rends pas compte, j’en souffre aussi.

Je souffrais d’être loin d’elle, de me sentir impuissant, et totalement perdu. Quand elle m’annonce qu’elle a fait un test de grossesse, je reste coi et la regarde, sans savoir si j’avais le droit ou pas de donner mon avis. Phoebe reprend un ton agressif en me demandant si j’avais parié sur l’arrivée d’un bébé.

C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de la détailler, avec des yeux circonspects. Elle est la même qu’avant, son corps n’a pas changé, surement pas encore, et personne ne se douterait qu’un être était en train de croitre dans son ventre. J’approche une main vers son abdomen, sans oser la toucher.

- Tu veux dire que … vraiment ? Un enfant ? Notre enfant ?

Tu étais une femme finalement faible, tu venais de coller tes lèvres aux siennes, tu venais de faire tomber toutes tes murailles en seulement quelques secondes, comme-ci le passé venait d'être effacé pour laisser place à u n futur possible entre vous. Sauf que non, rien n'était possible pour le moment, tu lui en voulais toujours autant, tu lui en voulais aussi d'avoir posé sa petite graine qui doucement devenait un être vivant qui allait grandir et faire partie de ta vie. Mon dieu tu n'étais pas prête pour cela, non tu n'étais pas prête pour devenir mère. Tu poussas un long soupir avant de le regarder dans les yeux. Tu essayas de rigoler, mais cela ne venait pas, lui aussi souffrait ? Mais de quoi exactement ? "De quoi souffres tu exactement ?". Oh oui tu voulais le savoir, car c'était pas lui de qui quelqu'un avait joué les sentiments, ce n'était pas lui qui était devenu une bête de foire en plein milieu de la journée.

Tu le regardas te détaillant, tu avais envie de te cacher dans un petit trou de souris, pourtant tu l'affrontas du regard. Tu baissas la tête vers ton ventre qui était encore tout petit. Tu faisais tout pour que cela en puisse se voir encore, tu avais tellement honte "Notre bébé ? Je ne sais pas Johnny, je ne sais même pas quoi faire de ce gosse". Dis-tu avec les larmes aux yeux "Je ne suis pas prête à être maman, JOhnny, je suis encore une gamine". Dis-tu en faisant les cent pas, tu en parlais pour la première fois, tu n'en parlais jamais, en même temps à qui en parler ? Seulement deux personnes étaient au courant.

En venant retrouvé la brune sur ce toit, j’espérais que nous pourrions avoir cette discussion, celle qu’on aurait dû avoir depuis longtemps déjà. Tout était allez si vite après qu’elle ait découvert les termes du paris. Je n’ai pas pu dire à Phoebe que c’était un malentendu, et que si tout était un jeu, je l’aimais pour de vrai.

La brune laissait tout sortir, et je détestais me regarder à travers ses yeux fusillant. Je sais pourtant que derrière ce mépris, il restait un cœur qui bat, elle était toujours là, cette Phoebe qui à su réchauffer mon cœur de pierre. Elle ne reculait même pas quand j’essayais de l’embrasser, et je pouvais lui avouer combien j’ai souffert aussi de tout ça.

- Je souffre de ton mépris. Là, ces yeux-là, cette façon dont tu me regarde, je déteste ce que je vois.

Avec un doigt pointé dans sa direction, je montre son visage, ces yeux et j’avance même le doigt au niveau de sa paupière droite pour essayer de caresser sa peau d’un geste maladroit. J’ai mérité cette haine, cette rancœur, mais Phoebe devait quand même savoir que ça me faisait souffrir de me voir ainsi.

- Tu étais la seule à me voir comme un garçon différent, comme quelqu’un de bien … Ce qui me manque le plus, c’est cette étincelle.

Quand j’ai fait ce pari, c’était avec une fille terne, Phoebe semblait insipide et froide. Je n’aurais jamais imaginé que de passer du temps avec elle me ferait la voir si belle et attachante. Je mets mon cœur à nu et me laisse totalement vulnérable, comme ces fois où nous avions été ensemble.

Ce bébé qu’elle m’avoue porter en elle, il a été conçu dans l’amour, celui qu’aucun de nous n’avait calculé. Je regardais ma camarade totalement perdue, et essaie de la raisonner en tentant d’arrêter ses pas lorsqu’elle tourne et tourne encore en rond au milieu de ce toit.

- Ce n’est pas le fruit d’une erreur.

Tout cette histoire, ce que personne d’autre que nous n’avait vécu, c’était juste magique. En gardant ma main contre l’épaule de la future maman, j’avais arrêté sa course. Je pose mes yeux dans les siens et essaie de garder mon calme, elle n’était pas prête, moi non plus, mais je voulais qu’elle sache que je ne regrettais rien.

- J’ai fait des bêtises dans ma vie, beaucoup, mais tomber amoureux de toi n’en faisait pas partie.

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