Le bébé de la sirène [Arizona]

Le bébé de la sirène

On est samedi! C'est un jour où il n'y a pas école, alors quand j'attrape Peyton dans les bras pour la faire tourner dans mes bras, elle hurle de joie. Et je finis par déposer un gros smack sur sa petite joue potelée. Ah que j'aime ma nièce. J'embrasse sa mère sur la joue, Piper doit aller au boulot, alors je sais que je vais garder la gamine aujourd'hui. Ca ne m'a jamais gêné. On dit au revoir à Piper et tous les deux, elle toujours dans mes bras, on la regarde descendre l'escalier et partir bosser. Je pose Peyton qui va saluer Sega et Nintendo avant de moi aussi, me préparer pour aller bosser. Ca va, j'ai juste un étage à descendre, mais je m'assure que les deux monstres ont suffisamment à manger et à boire. Je fermerai à midi pour déjeuner et sortir les bestiaux.

- T'as pris un livre? Les crayons de couleurs? Tes jouets?

La petite me regarde, hoche la tête et ensemble, on descend au salon de tatouage après avoir verrouillé la porte de l'appartement. Peyton est toujours calme quand elle est avec moi au salon. Elle vient souvent voir ce que je fais, mais elle reste calme et demande à tous les clients s'ils veulent une licorne comme tatouage. Généralement, elle leur offre un dessin de licorne. C'est sa période licorne. Avant, c'était un petit poney tout rose, maintenant, elle est passé à la licorne violette. Il n'y a pas si longtemps, je lui ai même dessiné une licorne sur le bras, Piper a failli me tuer quand elle a cru que c'était un tatouage. Voyons! Je n'aurai jamais tatoué une enfant! Bref, je mets en place le salon, j'ouvre les volets, la porte, pour aérer un peu.

- Tu vas faire quoi, en flash?
- Je sais pas... T'as une idée?
- Une licorne!

Pourquoi j'ai demandé, aussi? Je souris, caresse la tête de ma nièce et dessine donc sur le tableau une petite licorne qui saute dans les airs. Voilà, ça sera le tatouage flash du jour. Moitié prix. Les gens vont croire que je ne tatoue que des licornes. Cette idée me fait sourire. Peyton revient précipitament pour me sauter dans les bras, une peluche licorne (évidemment) avec elle.

- Elle est belle! J'veux la même!
- Quand t'auras 18 ans, princesse, parce que maman va m...

La clochette tinte alors qu'une personne passe le pas de la porte. Et je tourne la tête, tout comme Peyton, toujours dans mes bras, pour voir qui entre.

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Le bébé de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Elle s’était renseignée un peu sur internet. Il était déconseillé de se faire tatouer lorsqu’on était enceinte. Surtout que lors de son dernier contrôle, on lui avait demandé d’éviter les émotions fortes. Elle avait quelques contractions déjà, et il en faudrait peu pour que le bébé pointe le bout de son nez plus tôt que prévu. Aussi, on lui avait dit de se reposer. Et son frère y veillait, lui envoyant des messages très régulièrement pour s’assurer qu’elle prenait le temps de se poser. Raccrochant d’ailleurs avec ce dernier, Arizona vérifie l’heure. Est-ce qu’elle va se dégonfler ? Certainement pas. Elle a décidé de se faire tatouer après la naissance du bébé, pour immortaliser à jamais ce changement de vie. Mais également pour se souvenir qu’elle a pris un nouveau départ. La blonde ne roule clairement pas sur l’or, mais elle fera tout ce qu’elle peut pour que cet enfant ne manque de rien.

Une fois devant le shop, Arizona ne bouge pas. Elle essaye de se dire qu’elle ne prend pas de mauvaise décision. De toute manière, elle prendra un rendez-vous pour après son terme, histoire d’être certaine qu’elle pourra se faire encrer. Inspirant pour se donner du courage, la blonde vérifie les horaires d’ouverture. Le shop vient juste d’ouvrir, aussi, avec de la chance, il n’y aura pas encore de clients et elle pourra discuter avec le tatoueur. Il est assez bien noté sur internet, et il n’a que des bons avis. Elle peut donc certainement lui faire confiance.

Poussant la porte du shop, vérifiant où elle met les pieds avec son ventre pour ne pas tomber, elle referme délicatement la porte. Relevant le regard, elle prend la parole. « Bonjour je … » Mais Arizona se stoppe net en voyant le visage du tatoueur. Merde ! Ce n’est pas possible ! C’est une mauvaise blague. Instinctivement, la blonde porte une main protectrice sur son ventre. Elle sent une nouvelle contraction qui la fait grincer des dents. « Toi. » Son ton est froid. Tranchant. Elle sent son ventre qui durcit un peu plus. Se forçant à respirer, elle espère que ça va passer. Il le faut ! Mais pour l’instant, la douleur reste et ne semble pas vouloir s’atténuer.

(c) Dandelion

Le bébé de la sirène

Ah, 7 ans, ça grandit ces petits monstres-là. J’aime tellement ma nièce. Et comme c’est un petit rayon de soleil qui adore qu’on lui fasse des calins, alors je n’hésite pas et j’en profite. Mais voilà que la clochette d’entrée tinte et je tourne la tête. Et sincèrement, je manque de lacher Peyton dans mes bras, parce qu’à peine le pied posé dans la boutique, je la reconnais. C’est immédiat. La sirène. Pas n’importe quelle sirène.

Ma sirène.

Cela ne fait que quelques mois, mais, elle… elle est restée gravée dans mon esprit. C’est elle. Je suis certain que c’est elle dès que j’ai vu son visage. Peut-être même sa silhouette, j’en sais rien. Alors que elle, redresse le regard, le mien baisse et tombe sur son ventre. Rebondi. A nouveau, je manque de lacher Peyton. Je crois que ce n’est que parce qu’elle s’accroche à mon cou qu’elle reste dans mes bras. Je n’ai plus de force dans les jambes ou les mains.

Enceinte.

Ma sirène. Enceinte…

Tout ne se déroule qu’en une seule et courte seconde, mais j’ai l’impression de revivre toute la Seconde Guerre Mondiale en ralentit. Alors… comme ça… quand on a… elle était déjà… Je n’arrive même pas à former les mots dans ma tête tant je suis… triste ? C’est tellement en deçà de ce que je subis. Je suis écrasé, atomisé, ventilé, abattu. Voilà, c’est ça, je suis abattu. Non, elle est enceinte… Pourquoi ? Pourquoi est-ce q… Pourquoi ne m’a-t’elle rien dit ?

« Bonjour je … » Oui, c’est bien elle. Je ne peux même pas invoquer une illusion, une machination, ou je ne sais pas quoi. J’ai reconnu sa voix. Elle m’a hypnotisée il n’y a pas si longtemps, elle m’hypnotise encore. Peyton tapote sur mon épaule et je ne peux que tourner le regard vers la petite fille. Elle veut descendre, alors je la laisse retrouver le plancher des vaches. « Toi. » Oui, oui, moi… Mais… Elle a l’air si… En colère ? Ok, ok, je suis peut-être parti vite, mais… mais j’ai laissé mon numéro ! Mince, elle ne l’a peut-être pas vu…

- Je… Q-qu’est-ce que tu fais là ? Question con. Je sais. Mais mon cerveau n’a pas encore bien enclenché toutes les alertes et surtout qu’il a explosé à son entrée. Je… Je ne sais même pas quoi penser. Tu...

- Hey ! T’as même pas dit bonjour ! La gamine me regarde avec des gros yeux avant de trottiner vers la jeune femme, un grand sourire sur le visage. Tu veux une licorne en tatouage ?

- P-Peyton… c’est pas le moment… Mon regard navigue entre ma sirène et ma nièce. Je ne sais pas combien d’aller-retour il fait. Tu veux pas… plutôt faire un dessin… pour la dame ? Comme ça, elle pourra choisir... La susnommée Peyton fait demi-tour, file à la table du petit salon où les clients généralement attendent et s’attaque à ses coloriages. Mon regard ne dévie plus de la jeune femme. Que dire ? Que faire ? J’suis désolé... Désolé de quoi ? Allez, Leo, encore un petit effort. En plus, ça fait tellement de temps que t’attends de la revoir, c’est le moment. … de t’avoir laché comme ça… Je… J’étais en retard...

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@Leo Archer & Arizona.

Les contractions sont douloureuses. Bien plus que celles des dernières semaines. Son cœur tambourine dans sa poitrine, alors qu’elle sent toujours la colère qui ronge ses veines. Pourquoi fallait-il que ça soit son salon de tatouages ? Ils étaient dans une grande ville pourtant ! Elle se rappelle parfaitement s’être réveillée de d’avoir trouvé le lit vide à ses côtés. Alors bien sûr, elle avait été en colère. Mais ce sentiment était vite retombé lorsqu’elle avait vu un numéro de téléphone. Arizona s’était empressée de l’appeler. Histoire de savoir s’il voulait la revoir tout de même. Mais un sex-shop avait répondu. Et là, … Elle s’était sentie aussi bien trahie, que déçue qu’en colère. Il l’avait vraiment pris pour une idiote ! Alors que l’inconnu d’il y a huit mois reprend la parole, Arizona grimace de douleur. Elle aurait mieux fait de ne pas venir. Mais avant qu’elle ne puisse lui répondre, la gamine qu’il tenait dans ses bras vient la voir. Et en plus il a une gosse ?! C’est de pire en pire ! Tout semble s’écrouler, alors qu’elle se rend compte qu’il avait déjà une vie … Elle n’était qu’un amusement de passage. Qui porte quand même son enfant. Souriant à la gosse, qui elle n’y peut rien si son père est un con lâche et infidèle, la blonde hoche la tête. « Je veux bien un dessin de licorne s’il te plaît. Avec tout plein de couleurs. » Cela semble satisfaire l’enfant, qui part vers une table pour dessiner. Sa main toujours crispée sur son ventre, Arizona essaye de respirer profondément. Mais les contractions ne s’atténuent pas, bien au contraire. Elles semblent être de plus en plus fortes. L’inconnu reprend et malgré la douleur, Arizona le fusille du regard. Elle n’en doute pas qu’il était en retard pour le petit déjeuner avec sa famille tiens ! « Je doute pas une seule seconde de ça tiens ! » Son ton est amer et cassant. Se pliant en deux, elle souffle lourdement. Finalement, elle ira réserver ailleurs pour son tatouage. C’est hors de question qu’elle le laisse encrer sa peau ! Pas après tout ce qu’il a fait et les mensonges. Jurant entre ses lèvres serrées, elle se crispe. Il faut qu’elle rentre chez elle. Et qu’elle oublie tout ça. Même si elle meurt d’envie de lui balancer ses quatre vérités au nez avant tout. Chose qu’elle décide de faire. « T’es vraiment pas gonflé quand même ! Comment as-tu pu faire … » Mais Arizona s’interrompt car une nouvelle contraction lui fait serrer les dents. Et soudain … « Non non non c’est pas possible …. Pas maintenant …. » La poche des eaux vient de se rompre ! C’est trop tôt ce n’est pas possible. Relevant un regard paniqué vers le tatoueur, elle sent le liquide qui coule contre ses jambes. Pas ici ! Mais c’est trop tard, elle ne peut pas faire machine arrière. Le bébé a décidé d’arriver alors que son père ne sait pas que c’est le sien.

(c) Dandelion

Le bébé de la sirène

Y’a un truc qui va pas. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose est… y’a quelque chose. Je suis certain que je vais mettre un nom dessus, mais… pour l’instant, je ne sais pas ce qui ne va pas. La sirène est furieuse. Je ne comprends pas vraiment pourquoi. Après tout, j’ai laissé mon numéro, j’voulais pas partir comme ça, mais j’ai pas eu le choix, je… Et puis, c’est ELLE qui ne m’a pas appelé ! J’ai fait tout ce qui est possible de faire, non ? Peut-être, ok j’aurai pu la réveiller, mais… Mais non, c’est elle qui ne m’a pas appelé, alors pourquoi elle me fusille du regard comme ça ?

Maintenant que je le vois, son regard, sans l’atmosphère embrumée du bar, sans le voile alcoolisé de cette soirée, sans le noir de la chambre, son regard, même en colère, il est absolument magnifique. Si bleu… Oui, absolument magnifique. Et elle peut lancer des couteaux avec, j’m’en fous, ce bleu-là, je m’y noierais volontiers. « Je doute pas une seule seconde de ça tiens ! » Je reviens à la réalité. Bah… oui, c’est vrai, j’ai pas pu faire autrement. Je ne mens pas ! Comment lui faire comprendre ? Et puis, d’abord, pourquoi est-ce qu’elle ne m’a pas appelé ! Je ne pouvais pas appeler, après tout, je ne sais toujours pas qui c’est ! Il n’y a qu’elle qui a mon numéro de téléphone, je…

« T’es vraiment pas gonflé quand même ! Comment as-tu pu faire … » Je suis surpris par le ton qu’elle emploie. « Non non non c’est pas possible …. Pas maintenant …. » Je… Oh, bon sang, je sais ce qui ne va pas ! Mes sœurs ont fait la même chose ! Elle est en train de perdre les eaux. Je m’approche vivement, tant pis si elle est toujours en colère, mais si c’est comme avec mes sœurs, ça va sortir rapidement !

- Viens, viens, assis-toi là, je vais appeler une ambulance. Et je me tourne vers Peyton qui nous regarde bizarrement un crayon violet dans la main. Ma puce, vas dans mon coin, je ne veux pas que tu vois ça, allez, dépèche-toi. Je n’ai pas d’inquiétude face à Peyton, ma nièce m’obéit toujours. Elle prend la feuille et ses crayons sans rien dire et file dans l’alcove que j’utilise pour tatouer. Elle sera plus tranquille là-bas et surtout, elle n’aura pas peur. J’attrape vite mon téléphone pour appeler une ambulance, je donne l’adresse et la raison de l’appel. Et je reviens vers la jeune femme. J’attrape sa main, tant pis si elle me repousse. Et même si elle me repousse, son cerveau sera occupé à me repousser et pas concentré sur bébé qui arrive. Tu… Tu veux que je prévienne quelqu’un ? Le père, parce qu’il doit l’attendre, non ? J’ai déjà assisté à des accouchements, je vais t’aider, ok ? Je suis là. T’es pas toute seule. J’ai pas la moindre idée de la portée de mes paroles. Je suis parfaitement innocent dans cette affaire !

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@Leo Archer & Arizona.

Ce n’est pas possible ! Elle vient d’entrer dans son huitième mois. Arizona sent l’angoisse qui commence à enfler dans ses veines. Mais elle lutte contre, alors que son frère n’est même pas là. Il lui a promis qu’il serait là à l’accouchement. Mais quand la blonde sent que la poche des eaux vient de se rompre, elle panique clairement. Surtout qu’elle se trouve face au père du bébé, qui ignore encore que de cette nuit du 4 juillet ne peut pas être oubliée. Même si Arizona est encore folle de colère qu’il soit déjà dans une relation, qu’il ait une fille et qu’il ait osé lui laisser le numéro d’un sex shop ! Il s’avance et heureusement pour lui qu’une contraction arrive, sinon elle l’aurait envoyé sur les roses. La blonde avance donc vers le siège qui lui indique, alors que la fameuse Peyton s’en va ailleurs. Elle s’en veut de l’avoir dérangé dans son dessin, mais d’un côté, ça la rassure que la gamine n’assiste pas à ça. Il y a de quoi traumatiser !

Une fois assise, Arizona respire profondément. Elle cherche son téléphone dans sa poche, dans l’espoir de réussir à joindre son frère. Il faut qu’il soit là. Elle ne peut pas accoucher sans lui, alors qu’il l’a accompagné à chaque rendez-vous ! Sentant la main de l’homme contre la sienne, elle l’arrache tout en le fusillant du regard. Hors de question qu’il soit là maintenant, alors qu’il ne l’a pas été pendant huit mois et qu’il a trahi sa famille ! « Oui … » Elle lui tend son téléphone avec le numéro de son frère. Elle n’a pas la force d’appeler. Et vu qu’il propose, il n’a qu’à se rendre utile. « Dis-lui qu’il a intérêt à ramener ses fesses à l’hôpital … il me l’a promis ! » Elle parle entre deux contractions, alors que ça arrive bien trop vite à son goût. On lui avait parlé de plusieurs heures, pas de quelques minutes. Tenant son ventre, Arizona relève son regard vers lui. Il ose dire ça maintenant ? Sérieusement ?! « T’es là ?! Non mais … » Elle serre les dents une nouvelle fois. Le temps de la contraction. Puis elle souffle lourdement et le regarde. « Ca t’a pas dérangé de me laisser toute seule au petit matin pourtant ! » Ce n’est pas parce qu’elle est sur le point d’accoucher, qu’elle va se montrer plus aimable avec lui. La blonde a la rancœur tenace. Et là, elle n’a pas la patience d’essayer de comprendre pourquoi il a fait un adultère. Ni comment il a pu reprendre sa vie comme si de rien n’était.

(c) Dandelion

Le bébé de la sirène

Je n’ai aucune idée du pourquoi elle est si en colère. Je ne comprends pas. Ce… Ce n’était pas bien ? Cette nuit de folie ? C’était quand déjà ? Je n’ai pas le temps d’y penser que je vois bien qu’elle est mal et que bébé va pas tarder à pointer le bout de son nez. J’ai assisté aux trois accouchements de mes sœurs, alors maintenant, je sais ce qu’il faut faire et comment être utile. Parce que oui, nous servons globalement à rien pendant un accouchement. Soyons honnête. Le premier, cela d’Emma, j’étais vraiment perdu. Cela faisait quelques mois qu’on avait perdu notre père, mes sœurs et moi et je m’étais fait obligation d’être là et de soutenir Cassidy.

J’ai vu Emma grandir de petite fille en pré-adolescente avant que Peyton pointe le bout de son nez et là aussi, j’étais aux premières loges, pour soutenir Piper dans ses difficultés. Même pour la dernière de Cassidy, j’étais présent. Parce qu’on se soutient, entre Archer. Je dois aider ma famille, c’est moi l’homme de la maison, le seul qui reste, alors c’est normal que je sois là, que je les aide et les soutienne. Nous n’avons personne d’autres. J’ai toujours eu cette désagréable sensation qu’on nous abandonnait tous. C’est pour ça que je suis tellement attaché envers mes sœurs, je les aime tellement et elles m’ont fait des nièces que j’aime d’autant plus. Bref, là, on est pas sur un accouchement Archer, hein, mais s’il le faut, je peux aider ma sirène.

Je veux donc lui prendre la main, l’aider, être… je sais pas une sorte d’ancre pour qu’elle passe outre les douleurs, mais elle arrache sa main. Je mets ça sur le coup de la douleur des contractions. Est-ce qu’il faut prévenir quelqu’un ? « Dis-lui qu’il a intérêt à ramener ses fesses à l’hôpital … il me l’a promis ! » Je hoche la tête et appuie sur l’icône du téléphone vert. Ca sonne… Ca sonne… Ca sonne… Boite vocale. Et pendant qu’une voix masculine dit quelque chose, je suppose son nom et son prénom, la phrase d’accroche ou je ne sais pas quoi, car je n’écoute pas, je me tourne vers la jeune femme.

- C’est la boite vocale. Et je me reconcentre sur le téléphone quand j’entends le bip. Euh… Bonjour, je… Je crois que votre… femme… va accoucher. J’ai appelé l’ambulance, je l’emmène à l’hôpital. Ca ne devrait pas tarder, j’espère que vous aurez ce message à temps.

Je ne me suis pas présenté, tant pis. Y’a plus urgent. Je raccroche alors que j’entends la sirène de l’ambulance au loin. Ils devraient plus tarder maintenant. Je reviens auprès de ma sirène (pas la sirène de l’ambulance, nan, la femme mi-déesse, mi-poisson, cette si belle femme devant moi qui va accoucher). Combien de temps pourrais-je encore la surnommer « ma sirène »… Après tout, elle est sur le point d’accoucher de l’enfant de son mari. Ca me fait drôle quand même. « Ca t’a pas dérangé de me laisser toute seule au petit matin pourtant ! » Je fronce un peu les sourcils. Ah… Ca… Ca veut dire qu’elle n’a pas eu ou vu mon numéro, sinon… elle aurait su que je ne n’avais pas « abandonnée ». Mon cœur se serre. Mais… Mais ça veut aussi dire que… qu’elle ne voulait pas que je parte, non ? Rah, ma tête me fait penser vraiment à n’importe quoi.

- J’ai paniqué… J’suis désolé, j’étais en retard. Il fallait que je récupère Peyton, sa mère… Nan, ça, elle s’en fout. Je t’ai laissé mon numéro… Tu… Tu l’as pas vu ? Les sirènes se rapprochent de plus en plus. Il y avait des feuilles de l’hôtel, je l’ai noté, j’en suis certain... Je vois même les gyrophares au travers la baie vitrée. Je me tourne vers les petits coins réservés pour les tatouages. Peyton, prends un livre et un jouet et tu viens là. Et vers la jeune femme. Je viens avec toi, à l’hôpital.

Code by Laxy

Ca devait être au moins la 5ème intervention de la journée et je devais dire qu'elles avaient été assez chargé ont avaient eu pas mal de grosse intervention aujourd'hui, mais les deux premières avaient été pas géniale ça avait été un accident de la route, un chauffard encore alcoolisé dès 12h rah ça m'énervait se genre de chose mais bon que voulez vous y avaient toujours des gens qui s'en foutaient des autres ... Bref du coup c'est un epxu en rechignant que je monta dans l'ambulance avec ma co équipière, j'ignorais encore que ma vie allait être changé, oui j'allais devenir tata une nouvelle fois, oui ont savaient pas encore avec Piper que notre cher frère avait eu un gros coup de foudre et plus en faite, il nous en avaient pas parlé donc ça allait être comique quand otn découvriraient qu'il est papa dans quelques heure ou même un peux avant ... J'arrivas donc sur les lieux et je réagis pas de suite que c'était au salon de tatouage de mon frère, quand je vis que je connaissais bien se lieux j'arqua un sourcil et entra dans le salon de tatouage de mon frère en étant un peux inquiête quand même ...

"Léo ?? Léo ?? c'est moi tout vas bien ??"

Je chercha mon frère des yeux ..

Le bébé de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Tendant son téléphone vers le père du bébé, qui l’ignore encore, Arizona lui demande d’appeler le numéro. Celui de son frère, qui a toujours été à ses côtés à chaque rendez-vous. Il ne l’a pas jugé sur son choix de garder l’enfant. Non, il promit qu’il serait là et qu’il la soutiendra. Une nouvelle contraction la fait se plier en deux, alors qu’elle serre les dents. Mais comme bien souvent, son frère ne répond pas. Alors elle fait un signe de tête, histoire de lui faire comprendre de laisser un message. Il va bien le voir rapidement. Relevant son regard noir vers le tatoueur, elle se permet de lui répondre. Il lui dit ça alors qu’il a trompé sa famille, qu’il s’est joué d’elle et qu’en prime, il lui a laissé le numéro d’un sex-shop ! Au moins, il était certain qu’Arizona ne puisse pas le retrouver. Elle le voit qui reprend, tentant de se justifier. Et quand il vient à parler de la gamine et de sa mère, Arizona se fait violence pour ne pas l’insulter de tous les noms d’oiseaux. Il a de la chance qu’une nouvelle contraction la fait se plier en deux et serrer les dents. Mais il vient à parler du numéro. Et là, c’est de trop pour elle. « Bien sûr que si je l’ai vu. T’es vraiment qu’un con ! » Parce qu’il ose croire qu’elle ne l’a pas vu, alors qu’il lui a filé un faux numéro. Il aurait mieux fait de ne rien laisser, ça aurait moins blessé Arizona. Le regardant, elle secoue la tête. Non elle ne veut pas qu’il vienne à l’hôpital. Son frère, s’il comprend qu’il est le père, risque de ne pas apprécier. Et de lui coller son poing dans le nez. Et là, la blonde ne pourra rien faire pour l’en empêcher ! Soufflant lourdement, elle entend la voix d’une femme qui raisonne. Et qui semble connaître le tatoueur, Leo apparemment. Sa femme peut-être ? Une énième maîtresse ? Son ex ? Mais en entendant la sirène du véhicule, Arizona comprend qu’il s’agit de l’ambulance et donc de l’ambulancière. Super … Il fallait qu’elle compte sur une autre conquête du tatoueur pour l’emmener à l’hôpital ! Une contraction un peu plus forte se fait sentir, alors qu’elles sont de plus en plus régulières. Relevant son regard vers le fameux Leo, toujours en colère contre lui, elle se dit qu’elle ne peut pas refuser que la potentielle femme ou maîtresse l’emmène. « Dis leur de faire vite, elles …. Sont de plus en plus régulières. »

(c) Dandelion

Le bébé de la sirène

« Bien sûr que si je l’ai vu. T’es vraiment qu’un con ! »

Alors là… Je ne comprends plus rien ! Si elle l’a vu, alors… Pourquoi est-ce qu’elle ne m’a pas appelé ? Pourquoi elle me traite de c*n si elle a vu le numéro de téléphone ? Ah, peut-être aurai-je dû ne rien laisser, peut-être que le… mari de ma sirène est venue, il a trouvé le numéro, il a pété un scandale, je… Mon esprit tourne vraiment dans tous les sens. Je… Mince, encore une contraction qui la prend. Bon sang, le bébé va arriver bien plus vite qu’il n’y parait. Qu’est-ce que… J’entends la sirène, je redresse la tête, vois les lumières qui clignote, signe que l’ambulance est en train de se garer juste devant.

- Cass’, je… J’indique la jeune femme pliée sur le canapé, la poche des eaux rompue. Oui, oui, tout va bien, c’est juste que… je crois que ça va arriver vite. D’ailleurs, la jeune femme confirme aussitôt. Peyton arrive avec un livre et la peluche licorne dans les bras. Viens ma puce, on va aller dans l’ambulance.

- Ouiiiiiiiiiiiiiii ! On va voir maman travailler !

Peyton sait que les ambulances vont à l’hôpital et elle sait parfaitement que sa mère travaille là-bas. Je souris, soulève la gamine pour la porter et elle s’accroche à mon cou et claque un bisou sur ma joue. Je m’adresse à ma sœur qui est penchée au dessus de la très bientôt maman.

- Hey, je viens avec toi. Y’a des choses que je dois te dire.

Au moment où je prononce cette phrase, j’avoue que mon cerveau a pas fait la différence entre Cassidy et la sirène. Est-ce que je dois dire des choses à Cassidy ? Est-ce que les choses que je dois dire, c’est à ma sirène que je veux les dire ? Mais comme mon regard va de mon ambulancière de sœur à la sirène de mon cœur, mes mots ont été prononcé, sans que je sache vraiment à qui je les destinais. D’ailleurs, j’attrape les clés du salon de tatouage, j’attends que le brancard emporte la jeune femme pour pouvoir fermer derrières elles et je grimperais dans l’ambulance, qu’elles le veuillent ou non. Parce que visiblement, les deux femmes sont têtues. Je sais que Cassidy est très têtue, mais je me doute que ma sirène l’est tout autant ! Peyton est toujours dans les bras et elle regarde avec curiosité la pauvre jeune femme qui souffre.

- Pourquoi elle a mal ?
- Parce qu’il y a un petit bébé qui va naitre, il faut qu’il sorte de son ventre. Et ça fait mal.

Code by Laxy

J'étais donc arrivé un peux paniqué quand j'avais vue que c'était dans le salon de tatouage de mon frère comme en plus il y avait surment Peyton avec lui comme souvent lorsque sa mère travaillait ça n'avais pas loupé puis ce que je vis la petite accrocher a son oncle, je fis un petit sourire et passa une main sur sa joue en vitesse en lui faisant un bisous pleins de tendresse et alla rejoindre ma co équipière poour aller l'aidez ...

"ca va alla peyton hein ?? je reviens vite reste avec lui et tu le surveille d'accord"

Je m'approcha donc et faisont les examens de routine, puis d'un regard ont décide d'amener la jeune femme dans l'ambulance au urgence au plus vite bah ouais ça pouvait aller très vite un accouchement comme ça pouvait être plus long, j'embarque dans l'ambulance avec la jeune femme et mon frère semblait très perturber,n mais bon otn auraient certainement une discussion plus tard, je fis donc mes examens de contrôle et qu'il fallait faire en allant a l'hôpital ...

"souffler respirer, souffler respirer ont arrive bientôt mademoiselle"

Le bébé de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

L’ambulance est là. Elle serre les dents, alors que les contractions sont relativement rapprochées. Pas encore assez pour dire qu’elle va accoucher immédiatement. Mais assez pour dire que ce n’est plus qu’une question d’heure. Et dans le fond, Arizona est terrifiée. Et si son frère n’arrivait pas à temps à l’hôpital ? Il doit sûrement être au travail vu l’heure. L’ambulancière, qui est sûrement une proche du tatoueur, arrive à sa hauteur. Les examens de routine avant qu’elle lui indique qu’ils partent tous pour l’hôpital. Se redressant grâce à son aide, Arizona marche jusqu’au véhicule. Elle souffle, respire profondément, afin de tenter de penser à autre chose. Et elle est surprise de voir le fameux Leo et la gamine dans l’ambulance. Ils ont droit de venir ? Elle est surprise mais ne dit rien. C’est sûrement un privilège dû au fait de connaître l’ambulancière. Mais Arizona ne sait toujours pas si c’est sa femme, son ex ou une conquête. Ce n’est certainement pas le moment de s’interroger sur ça. Entendant la question de Peyton, la blonde tourne la tête vers la gamine, malgré ses traits tirés. « T’inquiète pas petite princesse, ça va aller. » Pourquoi elle rassure l’enfant ? Aucune idée. Mais elle grimace une nouvelle fois, alors que la contraction se fait plus douloureuse. Elle hoche la tête en entendant les conseils de l’ambulancière. C’est ce qu’elle fait. « Ari…zona. Pas ... Mademoiselle. » Elle préfère donner son prénom, plutôt que d’entendre mademoiselle. Un détail lui vient en tête, alors qu’elle pense à son frère. Sortant son téléphone de sa poche, elle le tend de nouveau vers Leo après avoir remis un autre numéro. « Appelle et dis lui… de venir. » Le numéro professionnel de son frère. Nul doute qu’il répondra s’il n’est pas encore parti pour l’hôpital. Reposant sa tête sur le brancard, Arizona souffle lourdement, avant d’attraper la première main qu’elle trouve pour la serrer avec force, alors que la contraction est encore plus douloureuse que les autres.

(c) Dandelion

Le bébé de la sirène

Je n’ai pas le choix que de demander à Peyton de venir avec moi. Je ne peux pas la laisser toute seule ici, même si je ferme à clé. Déjà Piper va me tuer et puis s’il lui arrive quelque chose, je ne me le pardonnerai jamais. Donc elle vient. Parce que je n’ai pas l’intention de laisser partir ma sirène. Je veux une explication. Pourquoi est-ce qu’elle est si en colère ? Je ne comprends pas. Ok, je suis parti à la vitesse de la lumière, mais j’ai laissé mon put*in de numéro quand même ! Et si elle l’a trouvé, alors pourquoi elle est en colère ? Je ne l’ai pas vi*lée ! Mais j’ai pas trop le temps de répondre que Cassidy débarque. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Bon sang, oui, évidemment ! L’ambulance ! J’embrasse ma sœur sur la joue rapidement, Peyton lui fait un calin et je fais tout pour que la gamine n’est pas peur, en lui disant qu’on va dans l’ambulance. Elle est contente car elle va aller voir sa mère.

Une fois dans la voiture, juste à côté de la jeune femme qui va accoucher, Peyton cherche à comprendre ce qui ne va pas avec elle. Je lui explique, tente de trouver les bons mots et même ma sirène lui répond. Je jette un coup d’œil à Cassidy, anxieux. Parce que même si elle connait son boulot, même si ma sirène est entre de bonnes mains, je ne peux m’empécher de m’inquiéter pour elle. D’ailleurs, elle dit à ma sœur qu’elle s’appelle Arizona. Ma sirène s’appelle Arizona. C’est tellement joli. Reprends-toi, Leo ! Elle est mariée ! Elle… va avoir un enfant qui n’est pas le tien ! Alors arrête de faire le mièvre et reprends-toi ! Peyton sur les genoux, une main avec le téléphone de la demoiselle, j’appelle comme demandé le numéro indiqué. Je vais avoir son mari au bout du téléphone et je sens une pointe d’horrible jalousie naitre en moi et me transpercer de part en part.

J’appelle, j’attends, mais rien… Ca sonne dans le vide. Alors que je vais pour le dire à la dem… Ca me fait encore plus mal de réaliser qu’elle a repris ma sœur sur « mademoiselle », ça veut dire qu’elle ne l’est pas, enfin… c’est ce que j’en conclus du moins. Bah oui, encore une preuve qu’elle est mariée. Ca me fait tellement mal au cœur. Et les cahots de la route n’aide en rien. Je raccroche. La jeune femme me saisit la main et la serre de toutes ses forces. Je serre la sienne doucement, déjà pour ne pas la blesser, et pour montrer que je suis là. Je ne m’en irais pas.

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