L'appel de la sirène [Arizona]

Sujet: L'appel de la sirène [Arizona] Mar 23 Jan 2024 - 18:17

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

Allez, Leo, viens ! Tu sors pas de ton salon empoussiéré. Tu vas tout rouillé. De toutes manières t’as pas le choix. Tu viens nous retrouver.

Voilà ce que des connaissances m’ont dit. Ce sont des amis, mais… en même temps, voilà, ce ne sont que des connaissances, au final. Non, ce sont des amis. J’en sais trop rien, ça fait trop longtemps que j’ai pas eu de potes, que je n’ai pas élargi mon cercle social, que je ne suis pas sorti de mon salon, c’est vrai. ET IL EST PAS EMPOUSSIERE ! Nan, mais oh ! Bref, allez. On va faire un effort, c’est le 4 juillet en plus. Si les gens veulent se faire tatouer, ça sera demain, hein ?

Devant la glace du placard, je me demande bien ce que je vais mettre. En temps ordinaire, je ne me pose pas la question. T-shirt + jeans = Leo content. Si je mets autre chose, je me sens tout engoncé, j’aime pas ça. Mais là, c’est quand même un peu exceptionnel. Même totalement. Ok, je ne mettrais jamais de cravate. Pas question. Mais on peut faire l’effort de la chemise, non ? Allez, va pour la chemise. J’en ai plus beaucoup à ma taille, je vais trop à la salle de gym, sans déconner… Un pantalon à pince et… Bah, on va dire que je suis vaguement présentable, n’est-ce pas ? Ah, et les cheveux attachés, ça fait moins homme des cavernes. Enfin… Moi, j’m’en fous, mais les autres, je pense que ça leur plaira.

Quand je dis les autres, je veux dire le monde autour. En fait, je m’en fous bien de comment on me voit. De toutes manières, je suis vite classé dans la catégorie « oulàlà, c’est un tatoué, il a fait de la prison ou il est cinglé ». Les gens et leurs préjugés, beurk. Sega chouine alors que je referme le placard. Elle attend sagement sur le pas de la porte de la chambre, parce qu’elle sait qu’elle n’a pas le droit d’entrer sans mon autorisation. Nintendo, lové sur le lit la regarde d’un air supérieur. Je gratouille la tête du chat et quitte la chambre caressant la tête de la chienne alors que je passe à côté d’elle. Bon, allez, il est l’heure de se préparer à partir.

Le lard-feuilles dans une poche, le téléphone dans l’autre, le manteau sur les épaules, on peut y aller ? C’est pas si près que ça, mais je préfère m’y rendre à pied. Je sais que mes potes vont me forcer à picoler, alors je préfère ne pas prendre de risque. Je marche à grand pas jusqu’au bar. Y’a déjà pas mal d’animation. Je regarde mon téléphone, mais pour le moment, pas de news de mes amis. Tant pis, commençons à boire ! Une bonne bière irlandaise ! Allez ! Je me faufile jusqu’au bar et par-dessus le bruit tonitruant de la musique bruyante, je gueule que je veux une blonde. Il me serre une brune. Ok, le type a rien entendu, mais c’est pas grave, j’aime toute les bières. La moitié des clients du bar ont l’air d’avoir déjà trop bu. Je sens que cette soirée ne va pas me plaire. Je laisse mes pensées s’exprimer doucement.

- Une bière et je rentre.

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Mar 23 Jan 2024 - 18:46

L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

« Allez Ari ! Tu peux bien bouger une fois dans l’année non ?! Sérieux ! » Arizona lève les yeux au ciel, claquant ses ongles contre son canapé. Clairement, elle n’a pas envie de sortir. Elle est crevée des dernières semaines, ayant enchaîner plusieurs heures supplémentaires. Mais cela lui permet de gagner quelques dollars en plus. Qui serait-elle pour cracher sur ça ? « Allez ! Promis un verre ou deux et on rentre. Max minuit t’es dans ton lit, comme une grand-mère ! » Heureusement qu’elle ne se vexe pas facilement ! Aussi, elle soupire doucement. « Ok. Mais t’as intérêt à tenir parole. Minuit, je suis dans mon lit. » Elle entend un cri dans son téléphone, au point de devoir reculer l’appareil. Elle ne peut s’empêcher de rire, alors que Léa est heureuse de l’avoir fait céder. « On se retourne là-bas ok ? Dans une heure. Et surtout, mets la tenue qu’on t’a offert pour ton anniv’ ! » Et sans attendre, elle raccroche. Mettant son téléphone à charger, Arizona regarde l’heure. Elle a une heure pour se préparer.

Sortant de la douche, la blonde observe son reflet dans le miroir. Cela fait une éternité qu’elle n’a pas pris le temps de sortir. Inspirant, elle regarde la tenue que ses amies lui ont offert pour son anniversaire. Et avant de changer d’avis, elle se décide à l’enfiler. Une petite jupe noire – trop courte à son goût- et un débardeur de la même couleur. Cela met en avant sa peau pâle. Ses cheveux lâchés dans son dos, elle est légèrement maquillée. Cela reste naturel et ça lui convient parfaitement. Allant vérifier l’heure une nouvelle fois, il va être temps pour Arizona de se mettre en route si elle ne veut pas être en retard. Attrapant un simple gilet, ses escarpins aux pieds, la blonde glisse son téléphone dans ses poches avant de quitter son appartement.

Marchant rapidement, Arizona se dit que Léa va râler si elle arrive en retard. Mais une fois sur place, elle ne voit pas son amie. Ni le reste de leur groupe derrière. Soupirant, elle se dit qu’elle n’aurait pas eu besoin de se presser autant. Essayant de l’appeler, la blonde tombe directement sur la boite vocale, ce qui l’agace. Envoyant donc un message, elle espère avoir une réponse rapidement. Décidant de profiter malgré tout d’être là, elle va jusqu’au comptoir pour commander une bière. Elle remercie le barman, avant de se détourner. Mais n’ayant pas vu que quelqu’un était arrivé derrière elle, la blonde renverse une partie de son verre sur lui. « Oh m*rde pardon ! » C’était bien sa chance ! Comme quoi, elle aurait mieux fait de rester chez elle. Cherchant une solution, elle voit rapidement quoi faire. Attrapant des serviettes qui trainent sur le comptoir, posant son verre par la même occasion pour éviter de renverser le reste, elle se met à tamponner sa chemise. Cela ne se fait certainement pas, mais elle est fautive après tout ! Et il faut bien avouer qu’il est plutôt bien foutu, elle le remarque sous ses doigts. « Je vous avais pas vu, vraiment ! » Au cas où il ne l’aurait pas compris. Elle termine d’éponger le tissu comme elle le peut. Posant les serviettes sur le comptoir, elle se tourne vers l’inconnu, un sourire taquin aux lèvres. « Je peux vous offrir quelque chose pour me faire pardonner ? »

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Mar 23 Jan 2024 - 19:41

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

Il y a beaucoup trop de monde, je ne m’y sens pas très bien. Mais on va dire que ça va passer. Il faut juste que je picole un peu et que mes potes se pointent. Et ça ira. Je ne suis pas agoraphobe, j’aime bien le monde, mais on est aussi coincé que des sardines dans leur conserve. Faut dire aussi… Pourquoi j’ai accepté de sortir un 4 juillet, hein ? Il y aurai eu beaucoup moins de monde un autre jour de l’année, non ? Bon… Ils font quoi ? Ils sont où ? J’agrippe mon verre et je fends la foule, pour voir si peut-être ils sont de l’autre côté du bar. Ma carrure me fait facilement traverser sans aucun problème, même s’il faut que je navigue autour des gens. Mais il n’y a personne de ma connaissance par là-bas. Je croise bien un ou deux de mes clients avec qui je discute 5 minutes. Merde, le verre est déjà vide, faut que j’aille en remettre.

« Oh m*rde pardon ! »

Ca, c’était à prévoir. Voilà qu’une demoiselle s’est retournée, alors que j’arrivais au bar et elle a pas vu que j’étais là, pourtant, j’ai la taille qui faut, hein. Enfin, c’est pas grave, c’est juste une bière. Moi aussi, je pose le verre vide sur le comptoir. J’ai pas le temps de chercher comment éponger qu’elle est déjà en train de presser des serviettes en papier sur ma chemise. Je n’aurai pas la barbe sur mes joues, il n’y aurai pas un éclairage tamisé, on aurait vu que je rougissais. Par un joli petit rose discret, hein, mais bien le rouge homard trop cuit.

« Je vous avais pas vu, vraiment ! »

- T’inquiète pas, c’est pas grave.

Je lui offre un large sourire quand elle redresse son visage. Bordel, il me faut me contenir pour pas que j’écarquille les yeux. C’est une sirène. Belle comme un cœur. Non, c’est pas un coup de foudre, ou peut-être, j’en sais rien, mais elle est… la vache, elle est magnifique, elle est si… raaaaah. J’ai peut-être une tête de merlan fris alors qu’elle termine d’éponger. Je sens tellement la chaleur sur mes joues. Je tourne la tête un peu ailleurs pour tenter de me reprendre.

« Je peux vous offrir quelque chose pour me faire pardonner ? »

Oh oui, un truc fort, un truc qui arrache les boyaux pour me remettre les idées en place, ça serait pas mal, hein ? Mais je ne peux pas me jeter sur un verre, elle va croire que je suis un alcoolique notoire ou simplement ici pour me torcher. Je hoche du chef lentement et m’éclaircis la gorge. J’ai pris le parti de la tutoyer il y a quelques secondes, je vais continuer, hein, tant qu’on y est…

- Et bien, si c’est proposé si gentiment, je veux bien. Il n’y a qu’un tabouret de libre au bar, je ne sais pas si elle veut s’y installer, mais je le lui indique, pour si jamais et je reste à côté, en face d’elle. Faut dire que j’ai un peu de mal à détacher mon regard de son si joli minois. Mais je finis par me reprendre alors que je me tourne vers le barman qui semble tellement dépassé. Une blonde pour moi, s’teu plait. Je laisse la demoiselle commander pour elle. Quand le barman s’occupe de préparer les boissons, je me penche vers la sirène. Tout à l’heure, je lui ai demandé une bière blonde, il m’a servi une brune. Tu crois que je vais avoir la même chose ? Je me redresse, je ne veux pas non plus envahir son espace vital. Tu veux rester là ou trouver un coin plus calme ? Parce que ça gueule un peu, mais c’est raisonnable. De toutes manières, j’ai peur qu’on soit tassé qu’importe l’endroit dans ce bar. En tout cas, merci... pour la bière, c’était pas grave, hein. D’ailleurs, le barman arrive. Alors verdict ?

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Mar 23 Jan 2024 - 21:50

L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Arizona s’excuse. Elle s’en veut de ne pas avoir fait attention en se retournant. Mais elle est surtout énervée contre Léa et les autres, qui ne sont toujours pas là ! Si elle avait été avec elles, nul doute que cet incident ne serait pas arrivé. Non pas qu’il soit désagréable à regarder ! Bien au contraire ! Mais ce n’est certainement pas la meilleure des façons pour l’aborder. Renverser de la bière sur la chemise d’un inconnu, ce n’est pas forcément une bonne première image. Cherchant un moyen de se rattraper, la blonde repère très vite les serviettes qui sont posées sur le comptoir. Aussi, sans attendre, elle en attrape un tas pour venir tamponner le vêtement mouillé. Ce n’est certainement pas ainsi qu’on agit, mais elle ne se voit pas rester planter comme un poteau, à ne rien faire. Arizona continue donc de tamponner la chemise, tentant de faire abstraction à la musculature qu’elle sent sous ses doigts. C’est un sportif qui s’entretient, elle n’en doute pas une seconde. Et elle apprécie. Heureusement que la lumière cache son épiderme qui rougit légèrement.

Une fois qu’elle a terminé d’éponger comme elle a pu, Arizona repose les serviettes utilisées sur le comptoir. Le barman pourra bien les enlever quand il aura deux minutes. Se tournant vers l’inconnu, le sourire aux lèvres, la blonde veut se faire pardonner. Autant lui offrir un verre non ? « Super ! » Arizona est heureuse qu’il accepte son offre. Surtout qu’il ne la laisse pas indifférente, il faut être honnête. Elle n’ira pas jusqu’à dire que c’est un coup de foudre mais … Elle veut bien apprendre à le connaître. Un peu tout du moins ! Le remerciant, elle prend place sur le tabouret de libre. C’est sûrement plus agréable pour eux deux, car ils ont quand même une légère différence de taille. « La même chose. » C’est plus facile comme ça. Surtout qu’Arizona ne boit pas régulièrement, donc si elle venait à prendre quelque chose de fort, elle risquerait de se sentir très vite dans le mal.

Il se penche vers elle et Arizona sent son cœur qui bat la chamade. Elle aimerait qu’il se penche bien plus. Pourquoi ? Même elle l’ignore. Mais peut-être pour sentir son souffle contre son épiderme ? Secouant mentalement sa tête pour se reprendre, elle rit doucement. « S’il se trompe encore, va falloir qu’il pense à changer de boulot. Et si quand même. J'espère que ta chemise ne gardera pas de séquelles de cette ... bousculade.» Regardant la pièce, la blonde hoche positivement la tête. Et comme il la tutoie, elle décide d’en faire de même. « Si tu veux. Mais ça a l’air blindé partout. » Elle continue de regarder à travers la salle. Le barman revient avec leur commande. Arizona paye leurs deux consommations. Et soudain, elle repère une table libre. Bingo ! Se levant rapidement, sautant presque du tabouret, elle l’indique à l’inconnu. « Là ! » Et sans attendre, un peu par pur instinct, elle attrape sa main dans la sienne. Un courant électrique parcourt ses doigts, faisant naître une chair de poule sur son épiderme. Jamais elle n’a ressenti ça auparavant. Arizona tente donc de faire abstraction et avance à travers la foule pour rejoindre les banquettes et la table vides. Même si avec son petit gabarit, ce n’est pas chose aisée.

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Mer 24 Jan 2024 - 17:56

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

Je ne regarde pas longtemps le barman, parce que la demoiselle à mes côtés, celle qui m’offre une bière pour compenser celle qu’elle a renversé sur la chemise. J’avoue que je me fous complètement de la bière ou de la chemise, ça me donne juste une excuse pour parler à la sirène qui m’a accosté. Parce que oui, elle est une véritable sirène. Un sourire, un regard, sa peau si pâle, sans aucun dessin dessus, tout est attirant et sa voix est tel un chant de sirène. J’espère qu’elle ne m’a pas envouté parce que… bah, en fait, je n’ai pas de raison pour ne pas être envouté, j’avoue. Je n’ai pas les idées claires. Pas à cause de l’alcool, je tiens bien généralement, mais… mais c’est une sirène, voilà. Et là, par contre, je n’ai pas d’expérience en matière de sirène. La preuve, tout à l’heure, je me suis dit « un verre et je me casse »… Et là, y’a un deuxième qui va pas tarder et je suis toujours là. Et j’avoue n’avoir aucune envie de partir. Le barman revient et pose deux whiskys. Il est c*n ou il est c*n ? Je crois que je le regarde avec des yeux de merlan fris et lui de pauvre teckel abandonné ou d’animal empaillé, je ne sais pas la différence. Je me penche à nouveau vers la jeune femme, toujours en fixant l’homme.

- J’ai commandé une bière rassure-moi… et j’ai parlé en anglais compréhensible, hein ? Bah. C’est pas mon préféré, mais c’est pas grave, ça se boit. Je lève le verre en direction de ma rencontre. Il doit définitivement changer de boulot. Ou apprendre l’anglais. Ou enlever les boule kies des oreilles. Ou apprendre la différence entre une bière et un whisky. Au prochain, on demandera un whisky, il nous servira peut-être de l’eau plate ? ou des cacahuètes…

Bon, maintenant qu’on a à boire, est-ce qu’on reste là ou bien on va ailleurs ? C’est tellement blindé que je pense que déjà le tabouret libre était une trouvaille inespérée. Mais la sirène et ses yeux de lynx repère une table avec une banquette. Elle saute du tabouret qu’elle renverse, je le rattrape in extremis avant d’avoir juste le temps de saisir le verre que déjà elle m’entraine par l’autre, de sa main. Ca fait… tellement drôle… Non, pas drôle. C’est agréable comme sensation, c’est c*n, pourtant, c’est juste une main dans la mienne. La sirène use de son charme magique, j’en sais rien, mais je sens que je vais succomber dans pas longtemps à ce rythme. Elle tente de se frayer un passage au travers la foule compacte, mais c’est difficile. Je la retiens pour passer devant et c’est mon gabarit qui facilite la traversée. On parvient à la table toujours libre et je me laisse tomber sur la banquette, tenant toujours sa main et n’ayant aucune envie de la lâcher. Je ne le ferais que si et seulement si, c’est de son initiative de départager nos doigts.

- Alors, jolie sirène, on trinque à quoi ? Je lève le verre, de la main libre, pour trinquer à nouveau. Trinquons en la mémoire de ma très regrettée chemise… ou bien est-ce que tu as voulu la bénir par ce breuvage divin ? Je souris avant de boire deux gorgées de whisky. C’est moi où il fait chaud ? Hmm, c’est peut-être un sortilège jeté par cette sirène… Est-ce que après le verre, je peux te demander une danse ? C’est en dédommagement de la chemise, hein ! Je dis ça avec un tel sourire que c’est juste un prétexte pour aller danser, j’avoue.

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Mer 24 Jan 2024 - 21:44

L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Commandant une bière, comme l’inconnu, Arizona se dit que ça sera très bien. Au moins, elle ne risque pas de finir ivre trop vite, alors qu’elle ne tient pas si bien l’alcool. Surtout qu’elle n’oublie pas que sa première bière a terminé sa course sur la chemise de l’homme, qui ne la laisse pas indifférente. Ils n’ont pas à patienter longtemps, que le barman leur donne leur consommation. Et là, Arizona écarquille les yeux. Ce n’est clairement pas ce qu’ils ont demandé. Décidemment, le barman n’a pas l’air très doué … A moins qu’il ne comprenne pas lorsque les clients commandent ? Hochant doucement la tête, la blonde rit. « Oui oui c’était compréhensible. Et c’était bien une bière, j’ai demandé la même chose. » Bon bah … elle fera avec ! Même si un verre de whisky risque de vite lui faire tourner la tête. Mais pour l’instant, ce n’est pas la question. Sans parler que Léa n’est toujours pas en vue. Arizona ne peut s’empêcher de rire une nouvelle fois, avant de lancer un clin d’œil complice à l’inconnu tatoué. « Ou tout ça à la fois non ? Parce que franchement, là, il a l’air complètement perdu comme s’il ne comprenait rien. Je ne sais même pas comment il a pu comprendre whisky au lieu de bière. »

Acceptant l’idée d’aller un peu à l’écart, surtout qu’il n’a pas de tabouret, Arizona essaye de trouver un endroit où ils pourront être un peu plus à l’aise. Ce n’est pas chose aisée. Mais finalement, elle repère une table qui vient de se libérer. Se redressant, manquant de faire tomber le tabouret, la blonde entraîne l’homme à sa suite, sa main dans la sienne. Le contact est agréable, réchauffant son épiderme. Tentant d’avancer malgré la foule bien trop dense, elle ne lâche pas la main du tatoué. Hors de question qu’elle le perde dans la foule. Mais avancer est compliqué et Arizona a peur qu’on leur pique la table. Fort heureusement, il l’arrête avant de passer devant elle. Et il l’entraîne. La foule semble s’écarter devant lui et en rester bien sur ses talons, la blonde est heureuse de voir qu’elle ne prend pas de coup. En même temps, il est si musclé !

L’inconnu se laisse tomber sur une des banquettes. Ne lâchant toujours pas sa main, elle se glisse à ses côtés. Elle sourit en entendant le surnom qui lui donne, avant de réfléchir. Puis elle sourit et lève son verre. « J’ai voulu la bénir bien sûr. A ta sainte chemise ! » Arizona prend une gorgée et manque de tousser. C’est tellement fort ! Mais heureusement, ce n’est pas mauvais. Elle a drôlement chaud, alors que l’alcool réchauffe ses veines. Et la présence de l’inconnu ne doit pas être étrangère à cette sensation non plus. « T’as intérêt à pouvoir suivre le rythme alors. » Et sans attendre, elle finit son verre cul-sec. L’alcool lui brûle la langue et elle grimace. Puis elle se lève pour entraîner l’inconnu avec elle vers la piste de danse. Elle laisse la musique prendre possession de ses veines, ondulant doucement en rythme.

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Jeu 25 Jan 2024 - 10:45

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

C’est vrai que le barman semble… je sais pas… à l’ouest ? ou en tout cas pas beaucoup en phase. Bah, en même temps, c’est pas important. J’ai même envie d’en faire un jeu. Voir si je commande un whisky, est-ce qu’il va me servir un truc totalement différent ou de similaire. J’ai même envie de parier ce qu’il va me donner. Mais tout à l’heure. Quand j’aurai encore soif. Soit dit en passant, j’ai complètement oublié que j’avais envie de partir à peine arrivé. Maintenant que j’ai une partenaire de crime. Fort jolie qui plus est.

On arrive jusqu’à la table. Elle n’a pas retiré sa main et ça me fait un peu drole. J’ai pas l’habitude de draguer. En fait, j’ai jamais véritablement dragué. J’ai eu des aventures, mais c’était plus par… incident. Mon boulot m’a toujours pris l’entièreté de mon temps et quand j’arrivais à avoir un peu de temps libre, c’était avec mes nièces que je restais. Les bars, tout ça, ça n’a jamais été vraiment mon kif. Même si j’aime bien, je ne suis pas non plus un ermite, hein, mais je me suis toujours consacré à la famille, la mienne. La petite dernière requière une surveillance presque continuelle et Peyton, c’est un peu comme ma fille, je crois qu’elle a dû passer plus de temps chez moi que chez elle. Quant à Emma, je l’ai vu grandir, passer de bébé à petite fille et de petite fille à jeune femme. Elle va en ravir des cœurs… Mais le premier type qui l’aborde, je lui fais bouffer ses dents.

Je prends une gorgée de whisky pour revenir dans le bar et m’occuper de la jeune femme à mes côtés. On a dit qu’on posait le boulot et la famille à côté, ce soir, c’est détente et laisser-aller. Je parle de danser. Moi. DANSER ! Je danse pas ! Pourquoi je dis que je veux danser avec elle ? Alors, c’est pas l’alcool, j’en ai pas assez ingurgité. Je sais pas, c’est… c’est l’euphorie du moment… peut-être sa présence, j’en sais rien ! Je ne comprends pas ! A sa phrase sur le rythme, je souris.

- J’ai le rythme d’un métronome, la rapidité d’un glaçon qui fond sur un radiateur éteint et la souplesse d’une brique dans un pot de confiture.

Je dis vraiment n’importe quoi. Mais j’ai pas trop le temps de comprendre ce qu’il se passe parce qu’elle boit d’un seul trait le verre et se redresse. La seule idée c*n qui me traverse l’esprit, c’est : « hey, mais on va perdre notre table »… C’est c*n, hein ? Qu’importe, je suis le mouvement, mon verre dans la main, je ne vais pas le perdre. En chemin pour aller sur la piste de danse je l’avale également cul sec et le pose sur un bord de table sur le chemin.

Là, j’avoue je n’ai pas vraiment menti, j’ai pas la souplesse d’un gymnaste, je suis plutôt du genre brique. Faut dire que c’est pas la souplesse que j’entraine lorsque je vais à la salle de sports. Mais j’ai le rythme. Je me dandine donc, en collé-serré, vu le peu d’espace qu’il y a. La main que je pose sur elle reste à sa taille, je sais rester gentleman, ok ? Et puis, au fil du temps qui passe et défile, on alterne entre boissons, danses, discussions. Je ne sais plus de quoi on parle, mais c’est de tout et de rien… surtout de rien. On prend boisson sur boisson pour tenter de percer la logique du barman. Je commande de l’eau, il me sert un gin. Je demande une bière rousse, il me serre enfin une blonde. Je demande un whisky, il me serre un bloody mary. Je demande un cosmopolitan, il me sert un martini. Je demande un martini, il me serre une vodka…

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Jeu 25 Jan 2024 - 14:11

L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Tout en prenant une gorgée de whisky, Arizona repense rapidement au barman. Et elle se dit que s’il agit ainsi, c’est peut-être parce qu’il y a beaucoup de monde ce soir ? Mais si ce n’est pas l’excuse, clairement, l’établissement devrait penser à le remplacer. Parce que s’il tombe sur un client pas sympathique, le fait de se tromper de commande risque de faire une mauvaise réputation à l’établissement. La main de l’inconnu toujours dans la sienne, la blonde trouve cela agréable. Elle a très rarement trouvé qu’un contact pouvait être si réconfortant. Il y a quelque chose d’apaisant. Et en même temps, qui lui donne envie de se trouver seule avec lui.

Elle rit en entendant sa réponse. Elle aime le sens de l’humour qu’il a. « Sacré tableau. Heureusement que tu n’as pas la souplesse d’un éléphant, là, ça aurait été pire. » Elle le charrie bien sûr. Dans le fond, elle se moque de savoir s’il a le rythme dans la peau ou non. Ce n’est pas ce qui fait la beauté d’un homme à ses yeux. Terminant son verre cul-sec, Arizona se lève de la banquette rapidement, sans pour autant lâcher sa main. Laissant son verre sur la table, la blonde attend qu’il se lève à son tour, avant de l’entraîner vers la piste de danse. Il y a énormément de monde, mais cela ne la dérange pas. Et elle se met à danser, la musique infiltrant ses veines.

Les danses s’enchaînent. Les mains de l’inconnu sont sur ses hanches, alors qu’ils ondulent ensemble, au même rythme. Un peu comme s’ils étaient seuls au monde dans un sens. Et puis il y a les moments de pause. Pour boire. Discuter. L’alcool enivre tous ses sens. Elle n’est même pas certaine de savoir où elle habite. Elle rit pour tout et rien. Mais dans le fond, Arizona se sent bien. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu cette sensation de bien être. Elle n’en veut même plus à Léa de l’avoir planté ! Et puis, il y a le barman. Qu’est-ce qu’il peut la faire rire ! Il ne donne jamais la bonne commande. Franchement, il est nul. Là, la blonde ne peut plus lui trouver la moindre excuse. Surtout qu’il y a moins de monde au comptoir qu’au début de la soirée.

Après un énième verre, Arizona pose sa main sur la cuisse de son inconnu. Elle est de plus en plus tactile avec lui. Il lui plaît c’est certain. Même si elle a trop bu sans aucun doute. Mais elle aime discuter avec lui. Et puis, elle est fascinée par ses tatouages. Elle aimerait tellement en avoir un ! D’ailleurs en parlant de ça … Elle se penche vers lui, tout en frôlant sa cuisse de son doigt, pour lui murmurer à l’oreille. « Et qu’est-ce que je dois faire pour avoir le droit de voir tous ces tatouages ? » Elle sourit, taquine, tout en embrassant le coin de ses lèvres. D’ordinaire, elle n’agirait jamais comme ça. Mais là, l’alcool semble lui donner des ailes.

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Jeu 25 Jan 2024 - 18:39

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

- Ah, je sais pas, un éléphant, ça peut tourner, et se lever et tout ça tout ça, la brique, quand même, c’est pas très souple…

On dit vraiment que des âneries, mais j’aime bien, ça me permet d’oublier tout le stress du boulot (même si techniquement, il n’y a pas de stress dans le mien, c’est une manière de parler), ça permet d’oublier les incivilités des gens, les petits problèmes du quotidien, bah, tiens, ça permet d’oublier le quotidien. Ce n’est pas demain la veille que je vais sortir de nouveau et discuter avec une aussi jolie sirène.

On finit par aller sur la piste. Ou plutôt, elle finit par me tirer vers le centre de la pièce pour se trémousser au rythme endiablé des musiques qui passent bruyamment dans le bar toujours autant surchargé. Mais pour dire vrai, j’ai oublié les gens, j’ai oublié que c’est tout petit. J’ai l’impression d’être sur une île déserte avec seulement cette sirène qui danse avec moi. C’est comme si tout le reste s’était mis sur pause. Il n’y a plus qu’elle à cet instant. Je crois que le whisky m’est monté à la tête.

Et le pire dans tout cela, c’est qu’on continue à boire. Et pas que de la limonade. D’ailleurs, est-ce que le barman nous en a servi une ? On a tellement demandé de choses différentes, que je ne sais même plus ce qu’était mon dernier verre. Je dois avoir un mojito ou un truc comme ça, quand, alors qu’on a retrouvé une table et des chaises, je sens la main de la jeune femme sur ma cuisse. Heureusement que je ne bois pas à ce moment-là, parce que je crois que j’aurai tout recraché dans le verre. Ou pire, ailleurs.

Il faut dire que mes mains sur ses hanches ont un peu vagabondé, lors des dernières danses. Dans le dos, contre la chute de rien, même contre sa nuque et sur les flancs. Elle mérite bien le surnom de sirène, parce qu’elle m’a bien envoutée. Ce n’est pas la première fois au cours de la soirée qu’elle tente de voir mes tatouages, j’ai bien remonté les manches comme je pouvais, mais ça reste une chemise et je suis un peu engoncé dedans. J’ai ouvert un peu le col, mais j’ai pas envie d’être inculpé pour exhibitionnisme, alors ça reste juste un ou deux boutons au col.

« Et qu’est-ce que je dois faire pour avoir le droit de voir tous ces tatouages ? »

Je dirais bien quelque chose, mais elle ne me laisse pas vraiment le temps de trouver une réponse, son visage quasiment contre le mien dépose ses lèvres à la commissure des miennes. Instinctivement, ma main se cale contre sa nuque et l’empêche de repartir. Je ne la force pas vraiment, c’est juste que je la retiens. Je tourne légèrement le visage vers le sien et lui offre un sourire.

- Exactement ça…

Et c’est moi qui vais chercher le baiser. Oh bon sang, c’est immédiat en fait. La sensation elle est… incroyable. Ca faisait tellement longtemps que… Waoh. Plus le baiser se prolonge et plus j’en veux encore. Et sincèrement, sur ce coup-là, je ne fais pas vraiment preuve de galanterie, car ce n’est pas un chaste baiser, c’est moi qui vous le dis. C’est limite si je l’embrassais comme si c’était le dernier. Mes mains se stationnent sur son postérieur la forçant presque à rester tout contre moi.

- Jolie sirène… Tu veux toujours voir mes tatouages ?

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Jeu 25 Jan 2024 - 21:56

L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Danser lui fait du bien. Cette soirée, qui pourtant s’annonçait ennuyeuse, est parfaite. Arizona continue de danser. De boire. De profiter. Et plus elle discute avec l’inconnu, plus elle l’apprécie. La soirée continue. C’est vraiment agréable. Et la blonde n’en veut plus à Léa de ne pas être venue. Elle n’a même pas regardé son téléphone pour savoir si son amie lui a envoyé un message, pour justifier son retard. Mais au fil de la discussion, Arizona lui annonce qu’elle adore ses tatouages. Et qu’elle veut les voir. Alors il remonte les manches de sa chemise. Enlève un ou deux boutons. Mais ce n’est pas suffisant. Aussi, lorsqu’ils se retrouvent de nouveau assis, la blonde vient à poser la main sur sa cuisse. Puis se penche vers lui pour murmurer doucement. Elle a envie de voir plus. Envie de plus tout simplement. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas éprouvé tout ça. Mais là, elle a déjà franchi toutes les limites qu’elle s’impose en temps normal. Autant continuer dans ce cas.

Puis elle vient embrasser délicatement le coin de ses lèvres. Bien sûr, ce n’est que pour le taquiner. A moins qu’elle ne veuille lui montrer qu’elle veut plus … Mais alors qu’Arizona va pour se reculer, l’homme l’attire vers elle. Et il l’embrasse. Ce n’est pas chaste. Non, c’est le genre de baiser qui allume un brasier dans les veines en quelques secondes ! La blonde ne se souvient pas qu’elle a déjà ressenti un tel sentiment, lorsqu’on l’embrassait. Alors elle lui rend son baiser, rapprochant son corps du sien. Ses mains se posent sur ses fesses, ce qui fait sourire Arizona et elle ne fait rien pour les enlever. Le regardant droit dans les yeux, elle hoche la tête. « Bien sûr. Tous. Je veux voir tous ceux que tu as. » Et elle vient l’embrasser de nouveau. Avec passion. Et elle laisse sa langue pour qu’elle aille à la rencontre de la sienne. Puis descendant ses lèvres dans son cou, la blonde se rappelle d’où ils sont, malgré le fait qu’elle soit alcoolisée. Alors elle retire la main qu’elle avait posé sur son torse pour se stabiliser et se redresse. Et elle ne peut pas continuer comme ça. Un minimum de décence ! « Et j’espère que c’est des vrais au moins et pas des Malabar. Sinon je serais déçue … Je crois. » Arizona rit, avant d’attraper sa main. Le forçant à se lever, elle vide son dernier verre avant de l’entraîner à sa suite. Elle tangue un peu sur ses escarpins, mais ça va encore. Mais cette fois-ci, elle l’emmène vers la sortie. Sauf qu’une fois dehors, Arizona ne sait plus où aller. « J’crois qu’il y a un hôtel pas loin … Ça te dit ? »

(c) Dandelion

Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Mar 30 Jan 2024 - 18:04

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

Je tiens pas trop mal l’alcool en général. Mais il faut croire que ça fait quand même un bon bout de temps que je n’ai pas picolé autant. Et en plus, y’a eu des mélanges. Entre cocktails, alcools forts et bières… Généralement, ça ne fait pas bon ménage. J’ai le ciboulot gros comme une pastèque et dès qu’on se lève pour aller danser, ça tangue un peu. A croire que j’ai eu une période de sevrage avec les nièces à garder. Je ne dis jamais non à une bière de temps en temps, mais j’avoue que, autant d’alcool en si peu de temps. J’aurai dû manger un peu plus avant. Tant pis.

En tout cas, cette sirène est vraiment désirable, surtout depuis que mes mains ont pris leurs quartiers sur les hanches. J’adore la hauteur de ses hanches, j’adore le fait qu’elle soit si menue, j’adore le fait qu’elle soit, au final, exactement de la bonne taille. J’adore ses grands yeux magnifiques, j’adore son sourire. J’adore comment elle se trémousse sur la piste se foutant royalement si je sais gigoter autant qu’elle. J’adore le son de sa voix, j’adore… bah tout en vérité. C’est vraiment une sirène qui m’a envouté.

Et puis, il y a ses lèvres qui se sont présentées aux miennes. Il y a cette légère pression, à peine perceptible qui… je sais pas, c’est comme si, ça avait déclenché tout un tas de trucs à l’intérieur, comme si une machine bien rouillée s’était emballée en mon fort intérieur. Ca brule, ça souffle, et ça va à la vitesse de la lumière. Ca affiche un sourire niais sur le visage, ça en veut un autre, de baiser. Et c’est moi qui vient le chercher. Je l’embrasse comme si ma vie en dépendait. Tant pis si c’est une inconnue, on fera les présentations plus tard. Et puis, on a tellement trinqué qu’on est plus inconnus, hein ?

La sirène veut m’entrainer dans les hauts fonds marins et je ne fais rien pour l’arrêter, je la suis, ses doigts entre mes doigts, j’aime cette sensation. Celle d’être à quelqu’un. Je crois que j’attends ça depuis bien trop longtemps. Je m’emballe… Une fois dehors, ce n’est pas l’air frais et bienfaisant qui me fait redescendre sur Terre, bien au contraire. Un hôtel ? Hmm… Oui, pas loin… Où ? Je montre le trottoir qui va à droite. Et alors que j’ouvre la bouche pour dire « par là », je tourne le bras pour aller vers la gauche.

On ne marche pas longtemps, enfin, à ce point, ce n’est pas la durée qui compte, c’est la distance, parce qu’en tanguant un peu trop, ça allonge la distance. Mais rapidement pourtant, on arrive à une immense baie éclairée. C’est un peu flou, mais je lis hôtel. Et tout fier, j’annonce un « tadaaaa » et je passe la porte. Réception. Chambre. Clé. Paiement. C’est brouillon dans mon crane, mais on parvient à récupérer la clé et la direction de la chambre. C’est un peu difficile à grimper les escaliers, mais on parvient à la chambre.

- Numéro… deux… un… quatre ? C’est ça ?

Il faut quelques instants pour parvenir à comprendre le système d’ouverture et à entrer. La chambre peut être verte, bleu, rouge et jaune à petits pois, j’en sais rien. Parce que je suis déjà en train d’embrasser bien plus fougueusement la sirène. J’en profite pour virer les fringues et tout le bazar qui me gêne. La chambre est pas grande, mais j’ai du mal à trouver le lit, parce que, je ne regarde pas où je vais.

- C’est un 4 juillet que je ne risque pas d’oublier, jolie sirène… parce que tu m’as attrapé dans tes filets.

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Sujet: Re: L'appel de la sirène [Arizona] Mer 31 Jan 2024 - 18:00

L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Si elle doit être honnête avec elle-même, Arizona avouera qu’elle n’a jamais éprouvé ce qu’elle ressent aux côtés de l’inconnu, pour un autre homme. Il y a quelque chose chez lui qui semble l’hypnotiser, et ce n’est certainement pas que les tatouages qu’il aborde sur son épiderme. Non c’est bien plus loin, bien plus profond. Mais la blonde a bien trop bu et n’arrive pas à réfléchir convenablement, n’arrivant pas à comprendre d’où peut bien venir cette terrible attraction. Alors que Léa n’est toujours pas visible, et qu’Arizona n’a pas vérifié son téléphone, la serveuse se laisse porter. Aussi bien par l’alcool que par la musique. Elle laisse son corps ondulé en rythme, se moquant clairement que l’inconnu ne sache pas danser. Il bouge contre elle, elle se sent en sécurité, c’est l’essentiel. Arizona a même l’impression qu’ils sont seuls au monde, comme si personne ne pouvait atteindre cette bulle qu’ils se sont créées. A force d’enchaîner les verres, elle ne sait même plus de quoi ils sont en train de parler. La seule chose dont elle est sûre, c’est qu’elle apprécie les battements de son cœur lorsqu’il la regarde. Lorsqu’il la frôle. Ses mains qui semblent immenses sur ses hanches, semblent pourtant être parfaitement à leur place. Comme si sa taille fine était faite pour ses grands doigts. Comme s’ils étaient faits pour se rencontrer. Une évidence tout simplement.

C’est bien pour cette raison que la blonde ne réfléchit plus. Elle devrait peut-être. Mais ce n’est plus dans les capacités de son esprit. Arizona ne veut qu’une seule chose : profiter encore de la présence de l’homme tatoué. C’est bien pour cette raison qu’elle attrape sa main avant de l’entraîner à sa suite. Elle est entreprenante pour une fois, affirmant clairement ce qu’elle veut. Et elle sort de cet endroit bruyant. Une fois dehors, elle se tourne vers l’inconnu, alors que la musique n’agresse plus ses tympans. Et la blonde espère qu’il ne va pas la rembarrer. Peut-être qu’elle s’est fait des films ? Peut-être qu’il s’en fout complètement d’elle ? Mais finalement, alors qu’il ne lâche pas sa main et semble chercher lui aussi un hôtel, la blonde comprend que ce qu’elle ressent est réciproque. Alors ils se mettent en route. Main dans la main. Côte à côte. Mais ça lui plait. Elle aime cette sensation de bien-être qu’elle ressent avec lui. Encore une fois, comme si c’était une évidence que c’est lui et personne d’autre qui devrait se tenir à ses côtés. Et Arizona se moque qu’il soit légèrement plus vieux. L’âge ne définit par une personne à son sens. Arrivés à l’hôtel, la blonde ne sait même pas comment ils arrivent à payer. Tout tangue et pourtant, une part d’elle reste lucide. Du moins, c’est ce qu’elle croit. Alors elle grimpe les escaliers, s’agrippant fermement à la rampe. Elle ne veut pas risquer de se retrouver en bas plus vite que prévu et devoir ainsi, tout remonter. « Oui c’est ça. » Sa voix lui semble un peu pâteuse. Et elle rit, alors qu’il galère à ouvrir la porte. A cet instant, elle se moque de réveiller tout l’hôtel à force de rire. Elle passe le seuil et immédiatement, l’inconnu vient à l’embrasser avec fougue. Il est plus grand qu’elle, aussi, elle passe ses bras autour de son cou et colle son corps contre le sien. La porte de la chambre claque, mais elle s’en moque complètement. Elle continue de l’embrasser. Elle a l’impression que si elle s’arrête, elle ne pourra plus jamais respirer. Alors quand il commence à virer ses vêtements, elle en fait de même avec les siens. Elle tire sur les boutons de la chemise, se moquant qu’il en perde un ou deux dans l’action. Le but c’est de pouvoir atteindre ce torse tatoué. Et quand elle le voit, elle ne peut s’empêcher de se mordre la lèvre d’envie. « C’est des vrais alors ? » Et elle les caresse du bout des doigts. Elle aime cette sensation. Et Arizona vient l’embrasser une nouvelle fois. Se tenant fermement à lui, la blonde passe ses jambes autour de sa taille. Et elle vient mordiller son cou. « C’est toi qui m’as attrapé dans tes bras tatoués. Et je ne veux jamais que tu me lâches. » Elle rit doucement, avant de reposer ses lèvres dans son cou, étonnée elle-même de se montrer si direct. Puis lorsqu’ils atteignent la chambre, elle ne perd pas une seconde pour l’attirer à elle. Elle veut simplement ne faire qu’un. Le reste n’a aucune importance. Il n’y a que lui dans son esprit pour l’heure actuelle.

(c) Dandelion

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

C’est presque incompréhensible. Trouver une demoiselle comme cela, un jour comme celui-ci, dans ce genre de circonstance. Je ne suis pas un type qui sort beaucoup, pas que j’aime pas ça, c’est juste que je me suis habitué à ne pas sortir, à rester pépère, comme un petit vieux, dans son canapé avec un carnet de croquis entre les mains, le chat et le chien de part et d’autre. Donc sortir, c’est ce que je fais… jamais. Sortir dans un bar et picoler comme pas possible, encore moins. Moins que jamais, faut le faire, hein.

Et puis, pour parler vulgairement, vu que je suis un peu alcoolisé, lever une donzelle, c’est pas mon style non plus. Je veux dire, j’suis pas du genre sex friend ou plan-c*l, je suis de la vieille école, j’aime la femme avec qui je suis… théoriquement. Mais avec l’alcool, j’ai l’impression de ne pas la connaître mais de la désirer plus que tout au monde. L’hôtel, la chambre, le lit, tout ça va beaucoup trop vite, mais c’est comme si je devenais un peu spectateur de mon corps qui décide par lui-même…

- Jamais. Tu es à moi.

Faut être un peu éméché pour dire ce genre de chose, non? Eméché, c'est sur que je le suis. Est-ce que je le pense? Sur le moment oui. Définitivement. Elle est dans mes bras, elle... m'appartient. Demain matin, est-ce que je m'en souviendrais? Ca, c'est une autre histoire, je ne peux pas le dire. J'espère. En même temps... est-ce que c'est raisonnable? Surement pas. Mais qu'est-ce que j'en ai à faire, je suis pas là pour parler philosophie, je suis là pour m'éclater avec la sirène dans mes bras.

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L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

L’alcool enivre tous ses sens et l’a fait agir de cette manière. Et pourtant, Arizona doit être honnête avec elle-même ; il n’y a pas que l’alcool qui l’a fait réagir ainsi. L’homme lui plait bien plus que de raison. La blonde a aimé discuter avec lui, tout au long de cette soirée. Alors elle doit bien se l’avouer à elle-même, la serveuse ne sait plus exactement de quoi ils ont parlé. Mais elle se souvient parfaitement que c’était agréable et qu’elle a ri beaucoup. Sûrement parce que l’homme tatoué a de l’humour. En tout cas, elle apprécie être à son contact. Et quand il sent les mains sur ses hanches, elle a l’impression qu’elles sont faîtes pour être posées sur son épiderme. Comme si leur rencontre était une évidence.

Elle ne sait pas comment ils arrivent jusqu’à l’hôtel. En tout cas, l’essentiel c’est qu’ils arrivent jusqu’à la chambre. Même si Arizona rit doucement lorsqu’elle le voit galérer à ouvrir la porte. En même temps, ils ont bu combien de verres ? Trop pour que la blonde puisse les compter ! Mais c’était tellement facile et agréable. Comme si les consommations leur permettaient de ne jamais mettre fin à ce moment de rencontre entre eux.

(c) Dandelion

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

Si on m’avait dit qu’un jour, je m’enverrais en l’air avec une donzelle que je ne connais, au final, ni d’Eve, ni d’Adam, et bien jamais je n’y aurai cru. C’est pas mon genre. Alors oui, je sais, l’alcool désinhibe et puis, on a sans doute beaucoup parlé. Mais je ne m’en rappelle plus. J’ai dû trop boire. Ca faisait trop longtemps. Mais cette femme, je la veux. Vraiment. Véritablement. Elle m’attire. Ca a été instantané. Coup de foudre. Non. Enfin. J’en sais rien. Après tout, je n’ai jamais eu de coup de foudre. J’y crois pas vraiment. Comment peut-on tomber amoureux de quelqu’un comme ça, en un claquement de doigts. Non, non, je n’y crois pas. Pourtant, quand j’y réfléchirais à tête reposée (et désintoxiquée), je pense que j’accepterai le fait. Mais pas pour le moment. C’est trop soudain, c’est trop… ce n’était pas prévisible. Et je suis pourtant quelqu’un qui prévoit tout. J’aime bien ma petite routine, je suis bien dans ma petite vie.

Un baiser, une caresse, serait-ce déjà la conclusion ?

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L'appel de la sirène.

@Leo Archer & Arizona.

Arizona n’agit pas souvent de cette manière. Pour ne pas dire jamais. Elle aime rester maîtresse de ses faits et gestes. Mais là, elle a ingurgité bien trop d’alcool pour pouvoir réfléchir correctement. Ses sens et surtout ses envies agissent pour elle. C’est bien de cette façon que la blonde se retrouve dans cette chambre d’hôtel. Elle n’arrive plus à aligner des pensées cohérentes, tout se brouillant dans son esprit embrumé. Réfléchir calmement est donc compromis. Mais cela n’inquiète pas Arizona pour l’instant. La seule chose qu’elle sait et qu’elle voit, c’est qu’elle a envie de lui. L’inconnu lui plait, aussi bien mentalement que physiquement, alors l’idée de passer un bon moment avec lui n’est pour lui déplaire.

Et instinctivement, elle vient se blottir contre lui. C’est plus fort qu’elle. Posant sa tête sur son épaule, Arizona reste collée contre lui. Comme si c’était une évidence que sa place était là. Pourquoi ne l’a-t-elle jamais été avant ? Luttant contre le sommeil, elle sourit doucement, tout en traçant du bout des doigts les lignes des tatouages qui s’offrent à son regard. Moment remplit de tendresse. « Ils ont une histoire ou c’est juste pour le fun ? » Elle devrait pas être curieuse comme ça. Surtout que si elle réfléchissait, la blonde se rendrait compte qu’elle ne connaît même pas son prénom. Baillant, elle frissonne doucement, alors que son corps se couvre de chair de poule à cause du froid présent dans la chambre.

(c) Dandelion

L’appel de la Sirène

4 Juillet 2023

Finalement, la fatigue nous prend, je m’endors avec cette sirène dans les bras, mes lèvres à son front, sa main dans la mienne, sa peau contre la mienne. Je ne sais pas si je dors longuement, mais en tout cas, je dors profondément. Tant et si bien que lorsque le soleil perce la fenêtre à laquelle nous n’avons jamais fermé les rideaux, je plisse les paupières, ça pique ! C’est beaucoup trop tôt. Bon sang, qu’est-ce que j’ai fait pour que j’ai la bouche toute pâteuse comme ça. J’ai l’impression d’avoir mal aux cheveux. J’ai mal partout, j’ai… ok, ok, je me souviens du bar, du monde, de la musique, de… de la sirène. Je tourne la tête, la voit. Je souris. La sirène est toujours là, endormie. Magnifique. Irréelle. Je tourne la tête de l’autre côté, m’étirant doucement. Sur la table de chevet, il y a un réveil. 09:34. Neuf heure et demi, bah, ça v… OH BORDEL ! PIPER VA ME TUER ! Je me lève précipitamment et trébuche à moitié tellement paniqué. Je cherche mes fringues, les enfile à une vitesse maxigrand V et ouvre le téléphone. ET PUT*IN DE BORDEL DE M*RDE ! Trois appels manqués, 150 messages de Piper ! Fais chier ! Les godasses, elles sont où mes godasses. J’arrive à les retrouver, les chausse et vais pour sortir.

Non, non, attends, il faut que… merde, je vais pas réveiller la sirène. Ca va prendre des plombes, surtout que je ne veux pas lui sauter dessus non plus, dès le matin. Ah, là, du papier, un stylo. Parfait. Je griffonne le numéro de téléphone, le mien, hein, quand un message pingue sur mon tel justement. Oui, oui, bah une minute. Hop, le numéro laissé, j’espère qu’elle le trouvera et hop, je file. Pas le temps de passer par la réception. Je quitte cet hôtel à la vitesse de l’éclair.

On se reverra, jolie sirène. Appelle-moi !

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