San Francisco. Le 27 octobre 1993. Par une nuit fraiche d’automne. Me voilà arriver la vie. Poussant mon premier cri. Premier cri cassant le silence bien trop calme de la maternité de la clinique ou j’étais né. J’aime les nuits calme, surtout trop calme pour y mettre mon grain de sable et tout faire rater. Faire le délinquant et briser la monotonie d’un service. Mais au-delà de ceci, tout s’est bien passé. J’étais un bébé tout à fait normal.

Né d’un père ayant son exploitation agricole, nous vivions en périphérie de San Francisco. Ma mère, quant à elle, était infirmière en pédiatrie. J’ai donc grandi en « pleine » campagne, près des animaux, loin de la ville mais tellement près en même temps. Je me rappelle gosse être toujours près des chevaux. L’équitation en est devenue une passion. D’ailleurs, à l’heure actuelle, je le pratique toujours, mais de manière amateure. Juste pour mon petit plaisir.

Au niveau de mes études, j’étais un élève banal, dans la moyenne. Ni trop mauvais, mais pas le premier de la classe non plus. Jusqu’à mes études secondaires, je suivais un cursus plutôt classique. Mais quand l’heure de faire un choix d’orientation se présentais à moi.

L’exploitation paternelle ? Non, pas trop ma tasse de thé. Je m’y plaisais. C’était chez moi. J’y avais grandis, certes, mais je ne m’y projetais pas.